Il est ressuscité !

N° 254 – Avril 2024

Rédaction : Frère Bruno Bonnet-Eymard


Contre la guerre

«IL me faut commencer par  une déclaration d’intention sincère et ferme. Oui, il est absolument vrai que nous sommes, comme catholiques, comme nationalistes, comme corporatistes, contre la guerre ! Nous déclarons fermement : la guerre est un fléau épouvantable et d’ailleurs un châtiment de Dieu. Elle est un crime chez celui qui la veut et qui l’entreprend, et, la plupart du temps, chez celui qui la subit et qui la perd, la sanction d’une suite de folles erreurs et de provocations.

« Mais priez mes enfants ! »
Notre-Dame de Pontmain, apparue
le 17 janvier 1871 pour sauver la France.

« Ce n’est pas pour rien qu’aux jours des Rogations, nous implorons le Seigneur avec toute l’Église en ces termes : a peste, fame et bello. Libera nos Domine. De la peste, de la famine et de la guerre, délivrez-nous, Seigneur ! »

Ainsi notre Père, l’abbé de Nantes, commençait-il sa grande Mutualité du 22 novembre 1980 (publiée dans la CRC n° 160, décembre 1980), dont la fin était d’avertir ceux qui voulaient bien l’écouter du châtiment menaçant la France, et toute l’Europe par le moyen de l’invasion soviétique.

Bien que la situation géopolitique ait connu un profond renversement, l’analyse de notre Père demeure d’une brûlante actualité, d’autant plus que la perspective de la guerre revient dans tous les esprits. Emmanuel Macron, qui a affirmé le 26 février dernier, lors d’une Conférence de soutien à l’Ukraine, que « rien ne devait être exclu pour faire échec à la Russie », ajoutant devant la presse que « l’envoi de troupes occidentales en Ukraine n’était pas à exclure », commet tout à la fois « le crime de vouloir et d’entreprendre la guerre » ainsi que « les folles erreurs et provocations » qui seront suivies de notre défaite.

LE BELLICISME RÉPUBLICAIN.

Notre Père écrivait : « La Révolution de 1789 eut beau en faire sa déesse, il est trop évident qu’avec elle la France perdit soudain la Raison, cette raison que voulurent toujours garder nos rois.

« Aux assemblées d’inconscients et d’irresponsables de nos cinq républiques comme aux aventuriers de nos deux empires, il est certain que la guerre ne coûta pas. Ils s’y jetèrent à maintes reprises, en riant. C’est un fait nouveau dans l’histoire de France. N’étant plus tenue entre les mains d’un monarque absolu, c’est-à-dire confiée à sa sagesse et à son cœur, la France cesse d’avoir une politique stable, réfléchie, prudente et conforme à ses intérêts profonds, alliant la diplomatie à la force, celle-ci se montrant pour mieux soutenir les vues pacifiques de celle-là.

« Au contraire, la République, la “ femme sans tête ” de ­Marcel Sembat, et l’Empire, qui a une tête, mais folle, vont d’une alliance à l’autre, au gré des partis, de l’étranger, de l’or, des agitateurs. Ils passent du pacifisme le plus niais et le plus grandiloquent au bellicisme le plus précipité. Paix aux peuples, aurore nouvelle, fraternité universelle... ne sont pas plus tôt annoncées que, pour donner consistance à ces rêves, on les dément en proclamant Guerre aux tyrans, libération des esclaves, conquête de l’Europe... Je n’invente rien. » (ibid, p. 4)

« NON, NON, NON A LA GUERRE ! »

« Il ne peut être question pour la France de faire la guerre actuellement, à quelque grande puissance que ce soit, pour les raisons évidentes que voici :

« 1. Notre race française est épuisée. Jadis, la plus forte et la plus saine de l’Europe, elle a été saignée par les guerres de l’Empire qu’un malthusianisme durable n’a pas réparées, puis par l’hémorragie immense de 1914-1918 qu’a suivie encore une longue période de dénatalité. Dans ce temps où l’Allemagne passait de quarante à quatre-vingts millions, la France progressait de trente-cinq à quarante millions d’habitants. À cette situation biologique décadente, l’exode rural et la concentration urbaine, accélérés par le plan gaullien d’industrialisation d’après-guerre, ont ajouté de nombreux facteurs négatifs, tels l’alcoolisme, les maladies vénériennes, la drogue, la criminalité et, pour finir, l’union libre, le divorce facile, la contraception, l’avortement. » (ibid. p. 8)

Cette décadence n’a fait que s’aggraver, d’une manière exponentielle, depuis 1980. Nous n’avons qu’à ajouter à l’énumération que faisait notre Père la propagation frénétique des mœurs contre nature et l’euthanasie, en passe d’être légalisée.

« Un peuple qui s’autodétruit n’a pas le ressort nécessaire pour supporter le choc de la guerre. Un homme qui accepte l’assassinat de son propre enfant ne se laissera pas mobiliser pour défendre les enfants des autres. »

« 2. Notre nation est divisée et presque détruite. Elle est profondément désunie depuis exactement cent ans (1880-1980) par l’anticléricalisme, article premier du programme des “ vrais républicains ”. Mais aussi par les luttes politiques et sociales. À force de raisonner en termes de partis et de classes, les Français ont oublié leur unité nationale et leur commun destin dans le monde. Le culte de la patrie, de son armée, de son drapeau ont complètement disparu. Il n’en est pas de même en Russie, notez-le bien.

« Une immigration en partie légale, en partie clandestine, a jeté dans nos villes et dans nos banlieues des masses d’étrangers que nul ne s’est soucié d’accueillir, sinon le parti et les municipalités communistes, afin de les embrigader. Il aurait fallu les convertir au catholicisme, mais cela était pratiquement interdit, les associer à notre destin par des droits et des devoirs, y compris celui du service national, les civiliser et les assimiler. On les a exploités, par moments flattés et démagogiquement subventionnés... Ils demeurent un péril pour l’ordre public et la tranquillité des citoyens en temps de paix, que seront-ils dans la guerre ? Nul ne saurait le dire. Le “ seuil de tolérance ” est dépassé, se plaignent les élus locaux communistes eux-mêmes. Attendra-t-on l’agression extérieure pour répondre à cette menace intérieure ? Ces ghettos feront autant de bases de guérillas urbaines et d’îlots de résistance clandestine... »

Que se passera-t-il si les émeutes reprennent dans les “ cités ”, comme durant l’été 2023, et que toutes nos forces sont engagées en Ukraine ? Ou bien si les Islamistes font une vague d’attentats terroristes ?

« Comment pareille Babel moderne pourrait-elle supporter l’épreuve d’une guerre ?

« 3. Nos alliés sont douteux. » Notre Père évoquait les États-Unis, qui « cherchent le moyen honorable de se recroqueviller dans leur aire de sécurité américaine », ainsi que l’Allemagne « de l’Ouest, hésitante entre la politique du cavalier seul et celle du renversement des alliances ».

« 4. Le pétrole et les matières premières, en particulier les métaux rares nécessaires à l’industrie de guerre moderne, viennent de loin, d’un tiers-monde peu sûr, et par des voies maritimes plus que vulnérables. Robinet de pétrole et robinet de gaz fermés, la France retourne à la préhistoire, ses machines inertes et sans instruments de suppléance. Et ses mégapoles sans pain, sans eau, sans chaleur, sans moyen de fuir, où ?

« Alors, nous disons : Non, inimaginable est le fléau de cette guerre-là, inconcevable est l’idée qu’un président, élu de rencontre, écervelé, irresponsable, autre Émile Olivier, Viviani ou Daladier, un quelconque Giscard, la provoque ou l’accepte, en envisage même l’éventualité, du moins tant que n’aura pas été trouvé, à chacun de ces manques, à chacun de ces désordres internes, un remède vrai, proportionné, efficace. Ou alors, c’en est fini de la France. » (ibid.)

L’INTRAITABLE ENNEMI.

« Où voyons-nous la guerre ?

« La formidable puissance militaire soviétique et son intention résolument agressive sont connues. »

Notre Père, à l’école de ses maîtres d’Action française, analysait la situation géopolitique et stratégique, où tout annonçait une invasion de l’Europe par l’Urss, sa victoire fulgurante contre les troupes de l’OTAN, et contre l’armée française qui faisait, “ grâce ” à de Gaulle, bande à part. Les conditions étaient réunies pour que se renouvelle le désastre de 1940 : « Tous les vices du régime républicain (maçonnique, laïque et obligatoire), qui eurent pour effet notre impuissance à faire la guerre, notre rage à la déclarer, notre empressement à la perdre, se retrouvent aujourd’hui aggravés, décuplés, en face d’un ennemi cent fois plus terrifiant, plus expansionniste et plus barbare... Il n’est donc nullement compliqué de prévoir ce qui va se passer si on laisse les choses aller leur cours inexorable. » (L’échéance 1983, CRC n° 172, déc. 1981, p. 5) L’Urss consacrait 15 à 17 % de son PNB aux dépenses militaires. L’Armée rouge était une terrifiante machine de guerre, ainsi décrite dans le livre de Jean-Pierre Brulé, Demain... l’armée soviétique (Copernic, 1979), que citait notre Père : « Hier l’Allemagne hitlérienne est entrée en guerre avec 56 sous-marins. Et la Wehrmacht, avec 5 000 chars et 4 000 avions, est allée en six semaines du Rhin à la Bidassoa...

« Aujourd’hui, l’Urss dispose de 360 sous-marins – dont 82 nucléaires – et l’armée soviétique possède 40 000 chars et 10 000 avions. Sous les drapeaux : 4 400 000 hommes soumis à deux ou trois années de service intensif et entraînés au combat en ambiance nucléaire. À cet extraordinaire torrent d’acier prêt à déferler à 80 % vers l’Ouest, il convient d’ajouter la force de frappe stratégique : quelque 1600 fusées intercontinentales et surtout 600 fusées de portée intermédiaire, dont les trois quarts pointés sur l’Europe occidentale, avec pour cibles nos centres militaires et économiques.

« Ainsi, à deux étapes explicites du Rhin, se trouvent aujourd’hui massés les effectifs et les moyens militaires les plus formidables de tous les temps. »

En 1983, l’Europe devait être au plus creux de « la marge de vulnérabilité », les missiles nucléaires stratégiques soviétiques SS-20 étant déployés cette année-là sur la frontière occidentale de la Russie, tandis que les fusées américaines eurostratégiques, qui en étaient la réplique, commenceraient seulement d’être déployées dans les pays de l’OTAN à la fin de cette année. C’est pourquoi notre Père fit, le 21 novembre 1981, un an après Contre la guerre, une grande mutualité intitulée l’Échéance 1983, surtout pour nous exhorter à la prière et à la conversion, afin de conjurer un tel châtiment.

« SI L’ON NE CESSE D’OFFENSER DIEU... »

En effet, « la raison, la prévision, sont au pied du mur. Abraham, en pareille circonstance, ne put trouver les dix justes qui auraient obtenu le salut de Sodome et Gomorrhe.

« D’abord et naturellement, une société sans religion est ingouvernable, invivable ; vouée aux influences étrangères, aux pensées les plus pernicieuses, aux tyranniques passions de ses membres. L’histoire de l’Occident marque la chute parallèle de sa religion et de sa civilisation, de son ordre, de sa force.

« Mais plus encore, puisque Dieu, le Dieu vivant, a créé le monde et le gouverne selon son cœur, qui ne le prie pas, ne le sert pas, n’a plus droit à ses bénédictions. Dieu nous a abandonnés, nous, la France, l’Europe, l’Occident, parce que d’abord nous l’avons, et depuis trop longtemps, méprisé, renié, abandonné. “ Faites pénitence ou vous périrez tous ”, l’avertissement évangélique domine les siècles, il ne passera pas. À l’approche de l’Échéance des échéances, c’est le message continuel de notre Mère du Ciel. » (L’échéance 1983, CRC n° 172, déc. 1981, p. 23)

En 1980 puis en 1981, lors de ses “ grandes Mutualités ”, notre Père s’était appliqué à discerner et à désigner les “ voies praticables du salut de la France ” : à savoir une dictature militaire, nationale et catholique, substituée à notre folle démocratie par une “ divine surprise ”, qui seule pourrait sauver la paix en rendant à notre Patrie sa force, sa souveraineté et son unité. L’Urss, de plus, vivait des investissements et des importations occidentales : un blocus rigoureux l’aurait laissée mourir de ses propres erreurs, de son invivable marxisme-léninisme. Et surtout, notre Père exhortait à la prière, à l’obéissance à la volonté divine révélée à Fatima :

« La vie ou la mort, l’Échéance fatale ou heureuse, la perdition ou la conversion de l’humanité dépendent de nous. Non de notre raison orgueilleuse, mais de notre humble dévotion. Non plus de nos politiques d’abord, de nos armes et de nos diplomaties d’abord, mais de notre obéissance scrupuleuse aux désirs du Ciel. Que les âmes pures et ferventes commencent ! Qu’il se fasse un tel retour, un autre Grand retour, à la dévotion aux Cœurs très merveilleux et très miséricordieux de Jésus et de Marie. Qu’enfin le Pape cède aux instances de la grâce et proclame au monde le Secret de Fatima qu’il tient injustement caché. Et qu’il accomplisse lui-même à la fin des fins, avant l’Échéance de 1983, les volontés du Ciel : en recommandant d’abord la “ petite dévotion ” des cinq premiers samedis du mois et en consacrant, avec tous les évêques vraiment catholiques, la Russie au Cœur Immaculé de Marie. Alors, en peu de temps, nous serons sauvés ! » (ibid. p. 24)

Mais en 1982, constatant que Jean-Paul II, loin de répondre aux demandes de Notre-Dame de Fatima, contredisait radicalement son appel à la pénitence, notre Père annonçait que le châtiment était inéluctable, selon la deuxième partie du grand Secret de Notre-Dame :

« Si l’on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l’on aura la paix ; sinon elle répandra ses erreurs dans le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Église. Les bons seront martyrisés. Le Saint-Père aura beaucoup à souffrir. Plusieurs nations seront anéanties. »

« Nous sommes donc dans le temps du châtiment de la guerre, commencée en 1938 et qui pourrait bien aller jusqu’à la domination totale du communisme sur le monde. Parce que Dieu est trop offensé des blessures faites au Cœur Immaculé de Marie par l’impiété et tous les vices des hommes. Mais aussi, extrême pointe de la désobéissance à Dieu et du mépris de sa Sainte Mère, parce que le Pape et les évêques depuis cinquante ans refusent de faire ces simples et belles choses qui leur sont demandées : la consécration de la Russie au Cœur Immaculé et la recommandation de nouvelles petites dévotions à ce Cœur chéri de Dieu. Le Saint-Père en sera puni, jeté dans quel malheur ! L’Échéance 1983 est d’abord pour Rome. » (CRC n° 184, décembre 1982, p. 15)

EN 2024 : CONTRE LA GUERRE 
QUE L’OCCIDENT MAÇONNIQUE FAIT A LA RUSSIE NATIONALISTE

« MENTEURS PROFESSIONNELS, JOCRISSES CRIMINELS, TOUS ! »

Notre Père fustigeait ainsi les hommes politiques qui exhortaient les Français au courage pour aller combattre la Russie soviétique, alors même qu’ils n’avaient rien fait, au contraire, pour préparer le pays à un tel affrontement.

Quarante ans plus tard, le mensonge atteint son comble dans les discours de nos dirigeants politiques et des médias qui leurs sont affidés, pour présenter à l’opinion publique la Russie de Vladimir Poutine comme une menace pour toute l’Europe. Emmanuel Macron, notre président, en première position.

Le Figaro interroge : « Jusqu’où ira la France dans la guerre qui fait rage depuis deux ans entre la Russie et l’Ukraine ? Pour détailler la stratégie française à long terme, Emmanuel Macron était l’invité jeudi soir des “ 20 heures ” de TF1 et de France 2.

« Dès le début de sa prise de parole, Emmanuel Macron a adopté un ton solennel. “ La Russie a lancé une guerre complète, a expliqué le président. Nous avons un objectif : la Russie ne peut pas et ne doit pas gagner cette guerre. ” Rappelant avoir aidé l’Ukraine depuis plus de deux ans, le chef de l’État a affirmé que “ si les choses devaient dégénérer, ce ne serait que de la responsabilité de la Russie. ” Selon Emmanuel Macron, est menée “ une guerre existentielle ” à la fois à “ la France ” et à “ l’Europe. ” » (John Timsit, Le Figaro article publié le 14 mars)

Le mensonge peut aller jusqu’au grotesque : « Afin de faire comprendre les enjeux que pose cette guerre au Vieux continent, Emmanuel Macron a rappelé qu’il y a “ moins de 1500 kilomètres entre Strasbourg et Lviv ”. »

Imperturbable, le Figaro continue : « Quel fut au fond l’objectif du président jeudi soir ? [“ objectifs ” électoraux mis à part...] Faire prendre conscience aux Français de l’enjeu géopolitique et stratégique que représente la guerre en Ukraine, alors qu’un sentiment de lassitude s’est emparé des opinions publiques. [Il y a de quoi... Qu’allons-nous faire dans cette galère ?] “ Nous ferons ce qui est nécessaire pour atteindre notre objectif. Parce que si la Russie venait à gagner, la vie des Français changerait ”, a souligné Emmanuel Macron. De quelles manières ? “ Nous n’aurions plus de sécurité en Europe. ” »

« “ Qui peut penser une seule seconde que le président Poutine, qui n’a respecté aucune de ces limites et aucun de ses engagements, s’arrêterait là ? ” a fait mine de s’interroger le chef de l’État. “ La sécurité pour la France, la sécurité de l’Europe et la sécurité des Français se joue là-bas. ” » (ibid.)

LA RUSSIE NE VEUT NI NE PEUT FAIRE LA GUERRE À L’EUROPE.

Ces allégations voilent mal l’intention criminelle des membres de l’OTAN dont notre chef d’État se fait l’écho, le parangon, de nuire à la Russie. En effet, il ne peut être question pour la Fédération de Russie d’ambitionner la conquête de l’Europe, comme le montre l’article d’Éric Denécé, Les faux postulats de la guerre en Ukraine, qui fait l’état des forces en présence : il y a 145 millions d’habitants en Russie contre 956 millions d’habitants dans les pays de l’OTAN. Le budget militaire russe est de 84, 6 milliards de dollars, contre 1200 milliards pour les pays de l’OTAN, dont 877 milliards rien que pour le budget américain. L’armée russe compte 1 150 000 hommes, déjà affrontés aux 650 000 soldats ukrainiens, et l’effectif total des pays de l’OTAN est de 3 370 000 soldats, soit trois fois plus que la Russie.

Ces chiffres montrent qu’il serait fou, pour la Russie, de vouloir faire la guerre à un État membre de l’OTAN. Mais bien plus, Vladimir Poutine n’en a aucunement l’intention, c’est évident, quel intérêt y aurait-il ? Il en a lui-même souvent fait la démonstration, en rappelant l’historique des relations russo-­occidentales depuis la chute du bloc soviétique, et tout dernièrement, le 9 février 2024, dans son interview par Tucker Carlson.

Le président de la Fédération de Russie y évoque ses nombreuses tentatives de rapprochement avec ses “ partenaires occidentaux ”, sans cesse contrecarrées par les États-Unis qui manifestaient de plus en plus clairement leur volonté d’affaiblir sa Nation :

« Après 1991, lorsque la Russie s’attendait à être accueillie dans la famille fraternelle des  nations civilisées ”, rien de tel ne s’est produit. Vous [les États-Unis] nous avez trompés, la promesse était que l’OTAN ne s’étendrait pas vers l’est, mais cela s’est produit cinq fois, il y a eu cinq vagues d’expansion. »

Un des principaux enjeux du conflit actuel est précisément l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, ainsi qu’à l’Union européenne, réclamée par sa frange “ pro-occidentale ” depuis 2002. Ce qui isolerait la Russie aux confins de l’Europe, détacherait de son aire d’influence une nombreuse population de culture et de langue russe et donnerait aux États-Unis la possibilité d’établir des bases militaires très proches de son territoire. Ils ne sont pas étrangers à ce dessein, puisque Victoria Nuland a avoué en 2013 que son pays avait déjà investi plus de cinq milliards de dollars pour aider l’Ukraine à « réaliser ses aspirations européennes »...

LA GUERRE DES USA CONTRE LA RUSSIE

En effet, lorsqu’Emmanuel Macron affirme que « la Russie a lancé une guerre complète, existentielle, à l’Europe », ou bien il parle en ignorant fini, ou bien il ment en imputant à Vladimir Poutine une volonté dominatrice qui est en fait celle des dirigeants de “ l’État profond ” américain. Il faut en répéter la démonstration, maintenant que cette guerre prend une ampleur tragique, pour rappeler qui porte la responsabilité du sang versé.

Après l’effondrement de l’Union soviétique, en décembre 1991, les Américains triomphants se sont fixé comme objectif de « dissuader n’importe quelle nation ou groupe de nations de défier la suprématie des États-Unis », comme il était écrit dans le rapport Wolfowitz établi par le Pentagone, cité par Paul-Marie de la Gorce dans le numéro d’avril 1992 du Monde diplomatique. Il continuait : « La préoccupation des auteurs du rapport Wolfowitz porte sur l’éventuelle résurgence d’une grande puissance à l’Est. Le document évoque “ les risques pour la stabilité en Europe d’un regain du nationalisme en Russie ou d’une tentative de rattacher à nouveau à la Russie des pays devenus indépendants : l’Ukraine, la Biélorussie ou, éventuellement, d’autres encore ”. Ici apparaît la préoccupation principale de la politique étrangère américaine dans la période à venir : maintenir à tout prix la dislocation de l’ancienne Union soviétique, l’accentuer au besoin, éviter en tout cas toute reconstitution d’une puissance forte en Russie ou autour de la Russie. »

Dès sa nomination en tant que Premier ministre, Vladimir Poutine s’est heurté à cette hégémonie américaine, qui soutenait le terrorisme islamique tchétchène. Il a réagi avec tant de force et de compétence que Boris Eltsine démissionna pour lui laisser toute la place le 31 décembre 1999, et que le peuple russe lui témoigna massivement son soutien lors des élections présidentielles de mars 2000. Cette “ croisade ”, bien que longue et éprouvante, fut un chef-d’œuvre qui porte aujourd’hui ses fruits dans le soutien massif des Tchétchènes à Vladimir Poutine. Première mise en échec des États-Unis dans leur volonté de diviser la Russie.

Ils se sont également appliqués à instrumentaliser la corruption et le ressentiment de la classe politique ukrainienne contre leur Voisin, considérant que « le renforcement de l’indépendance ukrainienne rejetterait la Russie à l’extrême Est de l’Europe et la condamnerait à n’être plus, à l’avenir, qu’une puissance régionale », comme l’écrivait Zbigniew Brezinski dans son ouvrage Le grand échiquier (1997). Ce fut particulièrement flagrant en 2004, lorsque l’élection à la présidence ukrainienne de Viktor Ianoukovitch, donné comme favorable à la Russie, fut contestée et suscita des manifestations monstres soutenues, organisées et financées par des ONG occidentales. Sous la pression des États-Unis et des États européens, un “ troisième tour ” électoral fut organisé, pour donner la victoire à Viktor Iouchtchenko, qui n’aura de cesse d’exacerber les conflits avec la Russie, et d’obtenir l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN et l’Union européenne.

En parallèle, dès l’an 2000, les Américains ont ouvertement rompu l’équilibre nucléaire qui datait de la guerre froide entre leurs arsenaux et ceux de la Russie. Ils se sont retirés du traité dit ABM qui limitait le nombre de systèmes de défense antimissile balistique, afin que l’agresseur potentiel soit vulnérable à une riposte. Ils ont sans cesse perfectionné leurs armements et multiplié les zones de défense antimissile, notamment en Europe de l’Est, contraignant la Russie à les suivre, et finalement à les dépasser dans cette course militaro-industrielle, de peur de voir son arsenal rendu complètement inefficace, obsolète.

Le 13 février 2007, lors de la Conférence internationale sur la sécurité à Munich, Vladimir Poutine fit un discours très remarqué pour dénoncer la conception d’un monde unipolaire, où ne serait toléré « qu’un seul centre de pouvoir, un seul centre de force et un seul centre de décision », c’est-à-dire les États-Unis, ainsi que l’élargissement de l’OTAN qui « n’a rien à voir avec la modernisation de l’Alliance ni avec la sécurité de l’Europe. Au contraire c’est un facteur représentant une provocation sérieuse et abaissant le niveau de la confiance mutuelle. Nous sommes en droit de demander ouvertement contre qui cet élargissement est opéré. »

En 2010, le président ukrainien Iouchtchenko est lamentablement battu aux élections, tant sa gouvernance avait conduit le pays à la faillite. Il fut remplacé par Viktor Ianoukovitch, celui-là même dont l’élection avait été invalidée par la “ Révolution orange ” en 2004, qui entreprend l’apaisement des relations avec la Russie.

Mais les États-Unis, avec leurs alliés occidentaux, n’en démordent pas. Quand Ianoukovitch annonce la suspension de la signature de l’accord d’association avec l’Union européenne, ils provoquent et soutiennent la révolution du Maïdan qui permet, en 2014, l’installation illégale d’un gouvernement à la tête de l’Ukraine et qui va aussitôt engager une politique très hostile à la Russie et aux populations russophones du pays, notamment dans les régions du Donbass, qui, en réaction, se soulèvent contre Kiev. Vladimir Poutine leur apporte le soutien de la Fédération de Russie, et il réintègre sans coup férir la Crimée dans son giron, pour la défense des Criméens qui ne demandaient que cela, et pour la sauvegarde des intérêts stratégiques du pays que constitue la base navale de Sébastopol. L’Ukraine plonge dans une guerre civile très meurtrière, à laquelle Vladimir Poutine s’applique à mettre un terme en organisant le 12 février 2015, la signature des accords de Minsk-2 entre les Républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk et les autorités de Kiev, de surcroît sous l’égide de la Russie, de la France et de l’Allemagne. La convention organisait le règlement du conflit avec le recouvrement de la souveraineté de Kiev sur toutes les frontières de l’Ukraine avec la Russie mais à la condition ­préalable d’un aménagement constitutionnel accordant aux provinces du Donbass une certaine autonomie. Succès diplomatique incontestable remporté par la Russie.

Toutefois “ l’essai ” ne sera pas transformé. Ces accords ne furent jamais appliqués par la partie ukrainienne qui n’aura de cesse d’accentuer le siège des régions sécessionnistes et de préparer des opérations militaires de grande envergure, armées et financées par Washington, pour en reprendre le contrôle.

« Au bout de sept années, il était trop clair que les États-Unis, certains pays européens tels la Pologne et l’Ukraine voulaient évidemment la guerre, ne laissant ainsi plus d’autre choix à la Russie que d’en prendre l’initiative. C’est ce que fit Vladimir Poutine le 24 février 2022 à la surprise du monde entier et en premier lieu celle du Saint-Père entraîné du coup à prononcer un mois plus tard, le 25 mars 2022, la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie », écrivais-je en juin 2023 (Il est ressuscité n° 244, p. 3).

LA GUERRE DU TOTALITARISME AMÉRICAIN CONTRE LA SAINTE RUSSIE RENAISSANTE.

Maintenant que la défaite militaire de l’Ukraine apparaît clairement comme inéluctable, l’engagement des membres de l’OTAN pour sa défense, la France de Macron en tête, est envisagé, manifestant la volonté des Occidentaux de contrarier la montée en puissance de la Russie, à n’importe quel prix.

Pour quelles raisons ?

Elles sont nombreuses, et ténébreuses. Nous avons évoqué la volonté des États-Unis d’écraser toute velléité de nationalisme, ou toute ambition d’une renaissance de la Russie, qui ferait ombrage à leur impérialisme universel. Le magnifique redressement du pays mené par Vladimir Poutine depuis l’an 2000 contrarie leur dessein hégémonique, ne serait-ce qu’en échappant à leur domination économique.

Les Américains faisaient affaire avec l’Urss, notre Père l’a démontré (cf. L’échéance 1983, CRC n° 172 p. 20-21). Car le système soviétique était incapable de faire vivre, de nourrir une population, mais « dès le début, l’Occident s’est penché sur ce monstre et n’a cessé de le nourrir, de le fortifier, de l’aider de toutes ses sciences, de ses techniques, et, complète folie, de l’armer ! » (ibid.) Le “ monde libre ” vendait son blé à l’Urss, ainsi que toutes sortes de technologies et de produits manufacturés, il achetait son gaz et lui offrait d’énormes crédits. La ploutocratie américaine y trouvait son compte : « Les deux blocs capitaliste et communiste [faisaient] comme un seul consortium, une seule industrie, orientés vers le profit des uns et l’impérialisme des autres. Le capitalisme s’enrichit en finançant la conquête du monde par le communisme ! » (ibid.) C’est pourquoi notre Père réclamait de toute urgence un blocus, un embargo contre l’Union soviétique, qui aurait provoqué sa décomposition : « Rendue à ses seules forces, l’Urss cessera avant deux ans, d’être une puissance militaire supérieure. »

Les États-Unis mettent maintenant en œuvre cette guerre économique, depuis 2014, contre la Russie... qui entre-temps a abandonné son communisme au profit de ses valeurs traditionnelles, patriotiques et orthodoxes ! et qui défend sa souveraineté économique. Cela confirme encore la démonstration de notre Père, selon laquelle « la judéo-maçonnerie universelle, le parti des démocrates révolutionnaires qui siègent à l’ONU et à Washington, comme à Genève et au Vatican, préfère le communisme mondial à toute subsistance ou résurgence des nations chrétiennes catholiques » (La Russie avant et après 1983, CRC n° 184, déc. 1982, p. 8).

Au-delà de la rivalité politique, économique, la guerre menée par “ l’Occident global ” contre la Russie est civilisationnelle, comme l’écrivait notre frère Pierre-Julien : « Les États-Unis et leurs alliés n’hésitent pas à placer leur guerre, leur soutien à la résistance “ héroïque ” de l’Ukraine sous la bannière de la Liberté, de la Démocratie, des Droits de l’Homme... bref, c’est la révolution américaine, française et bolchevique qui triomphe à Kiev et qui entend revenir à Moscou.

« Vladimir Poutine, certes de façon plus intuitive, comprend très bien l’enjeu de cette guerre qui l’oppose aux États-Unis et à leurs alliés : “ Les tentatives pour nous utiliser dans leurs propres intérêts n’ont jamais cessé : ils ont cherché à détruire nos valeurs traditionnelles et à nous imposer leurs fausses valeurs qui éroderaient de l’intérieur notre peuple, les attitudes qu’ils ont agressivement imposées à leur propre pays, des attitudes qui mènent directement à la dégradation et à la dégénérescence, car elles sont contraires à la nature humaine. Cela ne se produira pas. Personne n’a jamais réussi à le faire et ils ne réussiront pas non plus maintenant. ” » (La géopolitique de la Sainte Vierge sur la Russie, Il est ressuscité n° 233, juin 2022 p. 24)

« Le Cœur Immaculé de Marie sauvera la Russie, elle lui est confiée », a dit Notre-Seigneur à sœur Lucie en 1936. La renaissance de ce pays, conduite par Vladimir Poutine avec une sagesse qui détonne tellement de la décadence universelle, manifeste que notre Mère du Ciel travaille déjà au salut de ce peuple qu’Elle chérit et qu’enfin le Saint-Père lui a consacré, afin de le conduire à la pleine conversion, par l’abjuration de son schisme orthodoxe. Satan ne supporte pas ces prémices de sa défaite finale, et rugit tant qu’il peut.

« MAIS PRIEZ MES ENFANTS ! »

Détournons notre regard de l’Ennemi du genre humain pour contempler notre Mère du Ciel, comme Elle s’est laissé voir dans la troisième partie de son grand Secret, tournée vers la terre pour y exercer sa médiation maternelle et sa royauté universelle. Elle est en grande peine, à cause du péché des hommes, de nos péchés. Elle est outragée par l’ingratitude, le mépris de ceux à qui elle a offert une voie de salut si simple et si aimable, par la dévotion à son Cœur Immaculé, et qui l’ont négligée, refusée. Elle voit l’Église, qui déjà ne se préoccupe plus de préserver les âmes de la damnation éternelle pour les conduire au Ciel, et qui est en passe d’être encore réformée par le Saint-Père, pour un nouvel aggiornamento radicalement contraire aux voies salutaires de la pénitence et de la conversion. Elle voit la France, son Royaume ! possédé par Satan, son ennemi personnel, inscrire solennellement dans sa constitution le droit au meurtre des enfants à naître. Tant d’âmes tombent en enfer ! Elle pleure...

Notre très chéri Père céleste et son Divin Fils, Roi des rois et Seigneur des seigneurs, tous deux si tristes à cause de tant de péchés, sont violemment indignés par les outrages infligés par les hommes, en premier lieu les ministres de leur Église ! contre leur Fille et Épouse chérie, le Sanctuaire de leur Esprit-Saint. Ils ordonnent à leur Ange de châtier la terre : il brandit son épée de feu, il frappe, ces flammes incendient le monde...

Notre-Dame, si elle ne trouve personne pour prier et se sacrifier en réparation à son Cœur Immaculé, ne peut obtenir miséricorde, et la rémission du châtiment...

Ce châtiment, précisément, quel est-il ? Que font ces flammes que l’Ange exterminateur envoie sur la terre ?

Ce sont d’abord les irrémissibles flammes de l’enfer, que Notre-Dame a montré à ses trois confidents, comme la première révélation de son grand Secret. Et, commentait notre Père, « l’apostasie, l’hypocrisie, l’impiété, la corruption, le vol, les viols, violences et tueries sont si répandus, si nombreux et si affreux dans notre société que, lisant Fatima, nous voyons trop bien ces hommes autour de nous, “ en masse, qui marchent à l’enfer ”... et nous craignons d’en être. Car les déjà damnés de la terre, étant si peu blâmés et combattus, ni pressés de se convertir, se laissent aller à toutes leurs frénésies, gagnant les foules à leurs vices, et ainsi l’enfer s’étend sans cesse sur la terre. »

Notre châtiment est d’être gouvernés, dominés par de tels hommes.

« Dieu laisse faire ces damnés pour châtier les tièdes qui leur marquent tant de sympathie complice ; afin que la terre leur devienne inhabitable, qu’ils y souffrent, qu’ils y meurent en se repentant d’avoir ainsi bravé Dieu et méprisé sa Mère ! et qu’ils soient convertis et sauvés à ce prix. » (CRC n° 310, fév. 1995 p. 33)

C’est la révélation de la deuxième partie du Secret de Notre-Dame : le châtiment de la terre pour le refus d’obéissance à ses petites demandes. « “ Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties... ” Et puis la prophétie se tait : la guerre mondiale annoncée, l’expansion soviétique prédite en châtiment de notre endurcissement, les promesses du Ciel pour le salut de la terre se font lointaines, évasives, comme s’il n’y avait plus de commune mesure entre les exigences divines et les misérables réponses des hommes. La Vierge Marie préfère se taire... » (CRC n° 309, janv. 1995 p. 35)

L’actualité laisse à penser que nous sommes au commencement d’une guerre pouvant prendre l’ampleur de celle que Notre-Dame avait annoncée pour le règne de Pie XI, qui sera pire encore que la précédente, si l’on ne cesse d’offenser Dieu.

La troisième partie du Secret nous montre Notre-Dame possédant le pouvoir d’éteindre les flammes du châtiment, par l’éclat qu’Elle fait jaillir de sa main droite... à condition qu’on la prie. Il en fut ainsi pour l’invasion soviétique : « l’Échéance 83, pour moi, a été détournée par le chapelet de vos enfants. Le malheur de 1995-1996 aussi le peut être », écrivait notre Père. Aussi bien le malheur qui nous menace, et le grand malheur d’être gouverné, dans l’Église comme en France, par des mauvais pasteurs qui conduisent les âmes à leur perte temporelle et éternelle.

C’est pourquoi il nous faut surtout prier pour que l’épreuve que nous allons endurer ouvre les yeux du Saint-Père, qu’il revienne, qu’il confirme ses frères dans la dévotion au Cœur Immaculé de Marie. Car les trois pastoureaux l’ont vu à moitié tremblant, marchant d’un pas vacillant, affligé de douleur et de peines, tué au pied d’une grande Croix de troncs bruts. Vision prophétique qui nous évoque le bienheureux Jean-Paul Ier, le “ Pape de l’holocauste ”. Aussi nous trouvons dans le Cœur de notre Mère du Ciel le sourire héroïque de ce saint Pontife qui sera le modèle et l’intercesseur du Pape qui ouvrira l’ère merveilleuse du triomphe de l’Immaculée Conception, par son obéissance à la Divine Volonté que soit pratiquée dans le monde la dévotion réparatrice.

Prions, prions, prions, sacrifions-nous, supportons tout, dans l’inconfusible espérance que Notre-Dame se sert de ces petits riens qui la consolent, pour sauver l’Église, la Russie, la France et le monde entier. Le peuple russe, hier soumis à la terrifiante tyrannie de Satan, est aujourd’hui la seule nation à jouir du bonheur d’avoir un gouvernement patriote, nationaliste et soucieux du bien commun. Croyons que demain, Notre-Dame fera, pour toute la Chrétienté, de tels miracles !

frère Bruno de Jésus-Marie