Vendredi 27 juin – Fête du Sacré-Cœur

« Mon Fils se laisse toucher. »

L’AUMÔNIER le trouva au matin du 3 décembre, dans la neige, à moitié gelé. Son calvaire ne faisait que commencer. Après l’amputation des deux tiers de sa jambe gauche, il souffrit pendant quarante-cinq jours jusqu’à en devenir fou. « Je ne pus dormir une minute durant tout ce temps-là. Le seul tic-tac de l’horloge était devenu pour moi un vrai supplice», avouera-t-il.

Mais le quarante-cinquième jour, ô merveille! la Sainte Vierge se manifestait dans le ciel de Pontmain pour annoncer que le sacrifice de nos vaillants soldats était agréé: « Mais priez, mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon Fils se laisse toucher

Sur la robe constellée d’étoiles de la Reine du Ciel, apparaissait la Croix rouge que les zouaves portaient sur la poitrine, cousue sur leur uniforme. À n’en pas douter, l’Immaculée venait de Loigny où elle avait offert leur sacrifice d’agréable odeur au Divin Cœur de son Fils.

Petits zouaves du Pape, entendons l’appel de notre Reine Immaculée, à Pontmain: « Mais priez, mes enfants...» Elle l’a repris à Fatima d’une manière plus pressante puisque, de nos jours, « Dieu est trop offensé».

En cette fête du Sacré-Cœur, chantons L’appel du Sacré-Cœur (page D22).

Colorier Notre-Dame de Pontmain (dans l’étoile).