Samedi 6 décembre – premier samedi du mois

MIRACLE !

LE lendemain matin, mère Téodolinda Nazari se rendit à l’infirmerie pour visiter les sœurs souffrantes. Afin de les encourager, elle prit la Sainte Madone et la leur donna à baiser. Tandis qu’elle était arrivée près de sœur Giulia, celle-ci contempla quelques instants la douce Enfant et, par un grand effort, réussit à étendre le bras gauche pour la saisir ; la pressant sur son cœur, elle lui adressa des paroles pleines de tendresse.

Soudain, de son bras droit, immobile depuis plusieurs jours, elle prit la chère statue, la caressa et l’embrassa dans une indicible étreinte. Au même moment, un mystérieux frémissement parcourut tous ses membres. Les douleurs cessèrent. La malade délia elle-même ses bandages avec promptitude et sauta du lit, en s’exclamant : « Je suis guérie ! »

Elle dansait de joie et serra si fort la Vierge Enfant qu’elle la brisa, détachant la tête du reste du corps !

Sans nulle faiblesse ni souffrance, sœur Giulia demeura debout tout l’après-midi, elle qui depuis trois semaines gardait une diète absolue et ne pouvait faire le moindre mouvement sans l’aide de deux infirmières ! La guérison était complète.

En reconnaissance d’un si grand bienfait, la supérieure donna à la jeune miraculée le nom de sœur Maria Bambina.

En ce premier samedi du mois, récitons bien pieusement notre chapelet pour consoler le Cœur Immaculé de Marie. Chacun de nos “ Je vous aime, ô Marie ” est comme un baiser qu’on donne à la Sainte Vierge.

Colorier l’autre ange portant le berceau.