Dimanche 22 mars – 1er dimanche de la Passion

La plus précieuse pourpre du monde

NOUS y vîmes encore les traces d’une face toute plombée et toute meurtrie de coups, sa tête divine percée de grosses épines d’où sortaient des ruisseaux de sang qui coulaient sur son front et se divisaient en divers rameaux, le revêtant de la plus précieuse pourpre du monde. »

En regardant attentivement le front de notre doux Sauveur, nous distinguons trois coulées sanguines : une coulée au milieu et une coulée de chaque côté. La tache médiane est en forme de 3 renversé et elle est large. C’est un sang veineux qui a coulé lentement et lourdement. Les taches latérales sont plus fines. Il s’agit de sang provenant d’artères. C’est là une preuve absolue d’authenticité, car les propriétés de la coagulation sanguine n’ont été découvertes qu’au dix-septième siècle. Elles n’ont donc pu être simulées sur ce linge par un faussaire du Moyen Âge.

Sous le coup des soufflets des soldats, la tête de Jésus a oscillé pitoyablement de droite à gauche et de gauche à droite, comme en témoignent les écoulements sur les tempes, en V renversé : le sang a pris les deux directions alternativement, selon que la tête penchait d’un côté ou de l’autre. Tandis que sur le front un filet “ serpente en onde ”, comme disent les clarisses : il suit les rides formées sur le front par les plissements spasmodiques de la douleur.

« Ô Jésus, dont la Face adorable fut souillée de crachats et meurtrie par tant de soufflets et de coups, je vous adore et je vous aime. »

Colorier les traces de sang au milieu du front.

Photographies du Saint Suaire