Il est ressuscité !

N° 242 – Avril 2023

Rédaction : Frère Bruno Bonnet-Eymard


« Père, qu’ils soient un 
dans le Cœur Immaculé de Marie. »

Le Pape François pendant la consécration.

NE nous lassons pas de confier la cause de la  paix à la Reine de la Paix », a recommandé le pape François devant les quelque 20 000 pèlerins et touristes du monde entier présents place Saint-Pierre, au terme de l’audience générale de ce mercredi 22 mars 2023. « Et n’oublions pas, en ces jours, l’Ukraine meurtrie qui souffre tant, a ajouté le pontife. » N’oublions pas davantage la Russie !

À trois jours de la solennité de l’Annonciation, le Pape a ajouté : « Nos pensées se tournent vers le 25 mars de l’année dernière, lorsque, en union avec tous les évêques du monde, l’Église et l’humanité, en particulier la Russie et l’Ukraine, ont été consacrées au Cœur Immaculé de Marie. »

Notre Saint-Père, qui a célébré le dixième anniversaire de son pontificat le 13 mars dernier, a invité tous les “ croyants ” et toutes les “ communautés ”, en particulier les groupes de prière, à « renouveler chaque 25 mars l’acte de consécration à Notre-Dame, afin qu’elle, qui est Mère, nous préserve tous dans l’unité et la paix ».

De quoi parle-t-il ? De l’unité voulue par notre très chéri Père Céleste instaurée dans le monde par la dévotion au Cœur Immaculé de Marie ? “ Ounia ” de l’Église schismatique de Moscou à la Sainte Église Romaine, garantissant la paix, “ unité ” qui ne nous est pas encore offerte par le Ciel, parce que nous ne répondons pas à ses demandes ?

Ou bien s’agit-il de “ l’unité ” maçonnique de l’Organisation des Nations Unies, soutenue depuis 1965 par l’unanimisme conciliaire, “ au-delà de tout ce qui nous divise ” : nationalité, civilisation, religion ?

« QUE TOUS SOIENT UN » (Jn 17, 21)

Notre-Dame a promis, en 1917, « si l’on écoute mes demandes, la Russie se convertira », à l’Église gréco-­catholique, “ uniate ”, voilà la vraie unité ! « et l’on aura la paix ».

Répétons-le, cette vraie communion catholique, qui garantit la paix, est offerte au monde entier dans l’Église, par la dévotion au Cœur Immaculé de Marie. Si le monde est déchiré par la haine et l’ambition, si la guerre destructrice ravage de nombreux pays, c’est parce que la deuxième demande de Notre-Dame de Fatima, la promulgation et la pratique de la dévotion des cinq premiers samedis du mois, en réparation des offenses à son Cœur Immaculé, n’est pas accomplie par le Pape.

En effet, l’acte auquel conduit cette dévotion, la communion réparatrice, répond au désir exprimé par le Cœur eucharistique de Jésus-Marie, dont le pape François a pourtant fait le titre de sa lettre apostolique de l’an dernier, Desiderio desideravi : « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous » (Lc 22, 15).

Le fruit de cette communion est révélé après l’institution du sacrement de l’Eucharistie, dans la prière d’action de grâces de Jésus à son Père : « Qu’ils soient un, comme nous sommes un : moi en eux et toi en moi. » (Jn 17, 22-23)

Il a été donné à sœur Lucie de contempler les relations de circumincessante charité qui président à ce mystère, dans la théophanie de Tuy, le 13 juin 1929 :

« Je compris que m’était montré le mystère de la très Sainte Trinité, et je reçus sur ce mystère des lumières qu’il ne m’est pas permis de révéler. »

Et pourtant, ce qu’elle nous a dévoilé des divins protagonistes de la Nouvelle et Éternelle Alliance, de leur action et rôle respectif dans chaque célébration du Saint-Sacrifice de la messe, suffit à nous prosterner dans l’adoration du mystère eucharistique. C’est une fenêtre grande ouverte sur la liturgie trinitaire, eucharistique et mariale qui se déroule dans l’éternel présent de Dieu : le Fils offre ses souffrances au Père comme matière de son Sacrifice, dont la forme est sa Prière sacerdotale (Jn 17). Le Père de tout bien agrée cette supplication et déverse de son Sein les flots de Grâce et de Miséricorde que son Fils peut distribuer en Nourriture et Breuvage de Vie éternelle : sa Chair livrée et son Sang répandu. La Vierge Marie, Tabernacle du Saint-Esprit, participe en Médiatrice suppliante pour ses enfants, et en Mère toute miséricordieuse, gestionnaire “ de tout l’ordre de la miséricorde ”.

MYSTÈRE D’INIQUITÉ

« Ensuite, Notre-Dame me dit : Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les évêques du monde, la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé, promettant de la sauver par ce moyen. Elles sont si nombreuses les âmes que la justice de Dieu condamne pour des péchés commis contre moi, que je viens demander réparation. Sacrifie-toi à cette intention et prie. ” »

La vision de la “ liturgie céleste ”, comme les demandes expresses du Ciel, étaient donc données comme remèdes aux « funestes conditions de l’humanité à l’heure présente », naguère dénoncées par saint Pie X, pour restaurer « la paix et l’unité » de la Chrétienté, compromises par un mystère d’iniquité à l’œuvre dans le monde et dans l’Église depuis longtemps.

La Réforme protestante (1517), fut le premier assaut des forces de l’Antichrist. « Satan était relâché de sa prison » (Ap 20, 7). Soutenue par la Réforme, la franc-maçonnerie (1717) suscita partout des guerres et révolutions dans la Chrétienté, des persécutions contre l’Église et, en 1917, la révolution russe...

Mais qui aurait pu imaginer, en 1929, que ce mauvais esprit, adversaire de Dieu, irait siéger à Rome même, s’imposer à tous les catholiques par l’autorité du concile Vatican II (1962-1965), et par toute une “ tradition ” de prétendus “ saints ” Papes... ?

Comment en sommes-nous arrivés là ?

« CE QUE L’ESPRIT DIT À L’ÉGLISE ».

La hiérarchie catholique entend « ce que l’Esprit dit à l’Église », mais, semble-t-il, parfois à la manière d’un malentendant : il y a des “ blancs ” sur certaines fréquences, et à l’exception de ses saints, il lui est arrivé de résister à l’Esprit-Saint, et même, depuis Vatican II, de s’y opposer... C’est là ce qui cause le grand chagrin de Dieu.

La charité s’est refroidie, et a enfiévré d’autant notre égocentrisme. C’est la “ froide vieillesse ” de notre monde apostat...

Dieu notre Seigneur est donc de plus en plus « triste, à cause de tant de péchés ». Il ne peut que châtier ceux qui le bravent ou le bafouent, malgré la tristesse du Cœur Immaculé de Marie qui voit ses enfants tomber en enfer sans même que l’Église, l’Arche du Salut ! les en prévienne. « Que c’est triste... », se lamentait François de Fatima.

LA “ PÂQUE ” DU CŒUR IMMACULÉ DE MARIE

Eh bien ! « cette maladie ne va pas à la mort, elle est pour la plus grande Gloire de Dieu » (Jn 11, 4), qui veut désormais que Gloire, Amour et Consolation soient rendus au Cœur Immaculé de Marie.

Nous serons délivrés du mystère d’iniquité qui nous obsède par l’obéissance de la foi du Saint-Père aux Volontés de Dieu sur le monde, pour la plus grande gloire du Cœur Immaculé, en faveur de la Russie « pour la sauver », et de l’Église pour la relever de ses « ruines ». Ce sera une nouvelle “ Pâque ”, comme celle des Hébreux libérés du joug égyptien, figure de celle que Notre-Seigneur a accomplie par sa Mort et sa Résurrection, pour nous délivrer de l’empire de Satan.

Depuis 1439, la Russie souffre du schisme “ oriental ”, dont elle est victime ; funeste rupture, dont elle devra se convertir. Mais en 1917, après trois cents ans de lutte interne entre le courant germanophile, luthérien, ouvert aux idées avancées de l’Occident, et celui de sa tradition évangélique, la Russie a cédé aux assauts des forces révolutionnaires.

Sous le joug communiste, elle était captive des “ erreurs ” suscitées par « Satan libéré de sa prison » : le matérialisme athée qui succède au rationalisme du siècle des prétendues “ lumières ”, la dialectique de la lutte des classes, qui succède à l’égalitarisme de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Tout au long du XXe siècle, la Russie possédée a « répandu ses erreurs dans le monde », qui en est désormais imprégné.

La Sainte Église, après avoir vaillamment lutté, sous les règnes du bienheureux Pie IX et de saint Pie X, contre l’apostasie montante, a été peu à peu infiltrée par les hommes et les doctrines de l’Antichrist. En 1929, rien n’était perdu, seule la diplomatie était corrompue. M ais ensuite, parce qu’ils ont refusé le Secours divin, les Papes successifs ont peu à peu perdu la main, jusqu’à la grande brisure du concile Vatican II, où les partisans de l’œcuménisme à tout prix et de l’ouverture au monde révolutionnaire triomphèrent, en conduisant l’Épouse de Jésus-Christ à la “ maison d’en face ”, pour la soumettre à son tenancier, le Prince de ce monde. Au terme de trois années et quatre sessions conciliaires, l’Église catholique était devenue une « cité à moitié en ruines ».

La hiérarchie catholique ayant refusé de condamner les « erreurs de la Russie », nous, Occident rebelle aux ordres de Dieu, aux demandes de notre Mère, révolutionnaires, réformateurs, fiers de notre “ foi en l’homme ”, corrompus, apostats, nous sommes en réalité les sujets, aveugles volontaires, d’une infestation diabolique, c’est-à-dire d’une présence et puissance diabolique, désirée, voulue, entretenue, choyée par la créature qui se livre voluptueusement à Satan pour la satisfaction de ses convoitises, de ses ambitions et de son monstrueux orgueil.

En revanche la Russie, qui est confiée au Cœur Immaculé de Marie, sort peu à peu, miraculeusement ! de l’esclavage de ces erreurs, qui lui ont fait tant de mal, pour revenir à sa tradition chrétienne. Mais son schisme demeure.

LA LITURGIE DE L’EXODE.

Pour conduire son Peuple dans la Terre promise de la Chrétienté restaurée, et de la béatitude éternelle, notre Souverain Seigneur a posé deux conditions, deux « petites demandes », si infimes qu’un esprit mondain se targuera de son impiété ou de sa “ foi adulte ” pour les ignorer avec mépris... Il s’agit de « la Consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, et de la Communion réparatrice des premiers samedis. » (13 juillet 1917). Il nous faut « mâcher la Chair » de l’Agneau de Dieu immolé « et boire son Sang » (Jn 6, 54), en esprit de réparation, pour échapper au glaive de l’Ange exterminateur.

La Russie a été consacrée par le pape François le 25 mars 2022. Elle sera « sauvée par ce moyen » (13 juin 1929). Il nous reste maintenant à répandre la dévotion réparatrice demandée par la Vierge Marie à chacun de ses enfants en la personne de sœur Lucie : « Vois, ma fille, mon Cœur entouré d’épines que les hommes ingrats m’enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler... »

En mars 1939, dans des circonstances tragiques analogues à celles d’aujourd’hui, Notre-Seigneur se faisait plus pressant auprès de sœur Lucie :

« Demande, insiste de nouveau pour qu’on divulgue la communion réparatrice des premiers samedis en l’honneur du Cœur Immaculé de Marie. Le moment approche où les rigueurs de ma justice vont punir les crimes de plusieurs nations. Quelques-unes seront anéanties. À la fin, les rigueurs de ma justice tomberont plus sévèrement sur ceux qui veulent détruire mon règne dans les âmes. »

Épidémie, guerre, tremblement de terre : telles sont les « plaies » qui nous affligent, comme autrefois les Égyptiens. L’Ange exterminateur a commencé sa besogne dans le monde pour satisfaire la sainteté de Justice de Dieu, comme le montre la vision du grand “ Secret ”, confié à Lucie, François et Jacinthe le 13 juillet 1917 :

« Nous vîmes à gauche de Notre-Dame un peu plus haut un Ange avec une épée de feu à la main gauche ; elle scintillait, émettait des flammes qui paraissaient devoir incendier le monde... Mais elles s’éteignaient au contact de l’éclat que de sa main droite Notre-Dame faisait jaillir vers lui. »

Seule Notre-Dame, du haut du Ciel, peut conjurer le châtiment, mais elle a besoin du Saint-Père sur la terre, qui seul peut donner à la pratique de la dévotion réparatrice au Cœur Immaculé de Marie une ampleur mondiale. Qu’il accepte ce rôle “ subordonné ” et pourtant capital, celui d’oindre les linteaux des portes de la Sainte Église catholique et hiérarchique, afin d’en protéger les enfants fidèles...

Hélas, le pape François, dans la continuité de ses prédécesseurs immédiats, résiste aux demandes du Ciel. Comme jadis Saul de Tarse, il est fidèle à la religion de ses “ Pères ” (cf. Ac 26, 9-11), les Pères du Concile, tout en étant comme lui travaillé par la grâce, la consécration du 25 mars en est la preuve.

Ainsi, tel un nouveau “ Moïse ”, notre Saint-Père le pape François est solidaire du péché de son peuple.

Son âme est le champ clos où se livre l’ultime combat entre Satan et la Vierge Immaculée. Les défaites se succèdent, se multiplient, et s’imposent à nous par des prises de position ou des paroles scandaleuses... Par exemple, citant le Père de Lubac, le 29 juin dernier, François a exprimé son refus d’une religion « de cérémonies et de dévotions » !

L’argument d’autorité, « Dieu le veult ! » est la réponse absolue à toute objection opposée aux petites demandes de Notre-Dame. Dieu le veut, et il « nous offre, avec une certaine crainte, le dernier moyen de salut », comme disait sœur Lucie au Père Fuentes, c’est son ultime tentative pour renouer une Alliance “ à moitié ruinée ” par Vatican II.

Il nous faut bien sûr dénoncer les erreurs qui animent le Saint-Père, mais le plus urgent, le plus efficace est encore de prier, et de nous sacrifier à son intention, en réparation. Pensons aux sentiments et aux pensées qui animaient saint Jean et sainte Marie-­Madeleine après le reniement de saint Pierre, tous deux unis au Cœur de Marie...

La demande de la consécration de la Russie ne pouvait être accomplie que par le Vicaire du Christ. En revanche, la demande de la pratique de la dévotion réparatrice s’adresse à tous, absolument tous ! C’est aujourd’hui le privilège de la Phalange de l’Immaculée Conception, fondée par l’abbé de Nantes, que de pratiquer et répandre autant que nous pouvons cette dévotion, pour hâter l’heure du salut.

APRÈS LE CHÂTIMENT DE L’EXIL...

Plus que jamais, « la paix et l’unité » du monde sont compromises. « La haine et l’ambition provoquent la guerre destructrice... C’est la purification du monde pour le péché dans lequel il est plongé », écrivait sœur Lucie en 1944. Quatre-vingts ans ont passé. Il est donc très tard... Tout ce qui peut faire illusion, et conforter le Saint-Père dans son utopie pacifiste, progressiste et universaliste, va bientôt s’écrouler, providentiellement, afin qu’il ne puisse trouver de refuge que dans le Cœur Immaculé de Marie. La Consécration du 25 mars 2022 nous montre que le pape François est accessible à de tels sentiments.

Notre espérance est fondée sur les visions de sainte Jacinthe de Fatima, qui a vu le Saint-Père « dans une très grande maison, agenouillé devant une table, la tête dans les mains et pleurant. Au-dehors, il y avait beaucoup de gens et certains lui jetaient des pierres, d’autres le maudissaient et lui disaient beaucoup de vilaines paroles. »

Et, disait-elle à Lucie, « ne vois-tu pas tant de routes, tant de chemins et de champs pleins de gens morts, perdant leur sang, et d’autres gens qui pleurent de faim et n’ont rien à manger ? Et le Saint-Père, dans une église, priant devant le Cœur Immaculé de Marie ? Et tant de monde qui prie avec lui ? »

... LA TERRE PROMISE !

« Il ne sera jamais trop tard pour recourir à Jésus et à Marie... », disait Notre-Seigneur à sœur Lucie.

Il est temps, il est grand temps pour nous d’écouter le cri de Lucie à la foule qui venait d’assister au grand miracle du soleil, le 13 octobre 1917 en écho au cri de l’Ange entendu le 13 juillet : « Faites pénitence, faites pénitence ! Notre-Dame veut que vous fassiez pénitence ! » Sans rien renier ni trahir de notre civilisation, de notre Chrétienté millénaire, de nos patries, de nos familles et de leur patrimoine, il est temps d’avoir l’audace de renverser les idoles modernes et de nous séparer de ces écoles, de ces partis, de ces sectes, dont l’Ange de Fatima annonce la fin prochaine.

Ce qu’il faut quitter, ce n’est pas le sol natal, ce n’est pas l’unique Église de notre baptême et de notre foi, c’est le péché, c’est l’incrédulité moderne, c’est la foi en l’homme, le culte de l’homme, c’est la Démocratie et la Liberté, mais non la France, ni l’Europe, ni la civilisation occidentale. Ce qu’il faut quitter, c’est l’ouverture au monde, c’est la religion réformée, non l’Église romaine !

La première promesse de Notre-Dame est la conversion de la Russie, qui fera trôner sa statue au sommet du Kremlin, comme l’a vu saint Maximilien-­Marie Kolbe. Cette promesse contient l’assurance de la Renaissance de l’Église Catholique romaine, qui devra revenir de ses erreurs pour recevoir l’abjuration des schismatiques orientaux. Notre obéissance aux “ petites demandes ” de Notre-Dame, traditionnelles, catholiques, sera certainement pour beaucoup dans ce “ Grand Retour ”. Le Saint-Père conduira le Peuple de Dieu dans cet “ Exode ”, cette “ Pâque ”, ce “ Passage ” de la religion conciliaire, démocratique et progressiste, au catéchisme de Notre-Dame de Fatima. Alors, la “ Nouvelle Pentecôte ”, la “ civilisation de l’amour ” ne seront plus des chimères. Ce sera le Triomphe du Cœur Immaculé de Marie : le triomphe de ses volontés géopolitiques, religieuses, ecclésiastiques, et son propre Triomphe, sa glorification par le monde entier, comme sainte Catherine Labouré l’a contemplé : « Oh ! qu’il sera beau d’entendre dire : “ Marie est la Reine de l’univers, particulièrement de la France ”, et les enfants s’écrieront avec joie et transport : “ et de chaque personne en particulier ”. Ce sera un temps de paix, de joie et de bonheur qui sera long, elle sera portée en bannière et elle fera le tour du monde. »

Cette “ Pâque ” accomplie, la seconde promesse de Notre-Dame s’accomplira : il sera donné au monde un certain temps de paix, que tous reconnaîtront devoir au Cœur Immaculé de Marie et à l’obéissance de la foi du Souverain Pontife de l’Église catholique.

Alors, comme Notre-Dame l’a promis, beaucoup d’âmes iront au Ciel !  

frère Bruno de Jésus-Marie.