Samedi 14 mars

Sacré-Cœur

AU Golgotha, à la différence des deux larrons à qui l’on brisa les jambes, Jésus eut le Côté percé par la lance, puisqu’il était déjà mort : le soldat a levé la hampe de la lance et, d’un seul coup oblique au côté droit, il l’a enfoncée profondément. Il savait qu’il atteindrait plus facilement le cœur par le côté droit. Saint Jean l’a bien vu.

« Un large flot de sang a jailli sur le soldat et peu à peu coule en bavant sur la poitrine, en se coagulant par couches successives. Mais en même temps, a coulé un liquide clair et limpide comme de l’eau. C’est donc le sang de l’oreillette droite du cœur, et l’eau sort de son péricarde.

« Mais alors, mon pauvre Jésus, votre Cœur était comprimé par ce liquide et vous aviez, en plus de tout, cette douleur angoissante et cruelle du Cœur serré dans un étau. » (Dr Jean Barbet)

Devant tant de souffrances, avec sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face, nous pouvons nous écrier : « Ô Jésus, laisse-moi te dire que tu as fait des folies pour ta petite épouse. »

Père Éternel, ayez pitié des chrétiens du Moyen-Orient, persécutés et martyrisés, parce qu’ils sont fidèles coûte que coûte à leur foi catholique. Que votre Fils Jésus, chef des martyrs, soit leur force et leur consolation, en ces moments tragiques !

Colorier l’écoulement de la plaie du sacré Côté.

Photographies du Saint Suaire