Avent 2021 avec le Glorieux Saint Joseph

Introduction

LE 19 mars 1988, l’abbé Georges de Nantes, notre  Père, encourageait ses amis à rendre un culte fervent à saint Joseph : « En effet, sa présence à Fatima est non seulement un rappel de la dévotion qu’on doit avoir pour lui, mais aussi une marque que le Ciel nous donne de la puissance de ce saint pour les temps que nous allons vivre.

« C’est une apparition de la Sainte Famille. Saint Joseph bénit le monde avec le geste du prêtre, faisant de la main un geste en forme de croix. Cela doit nous donner une forte impression. Jésus nous a offert son Cœur, puis le Cœur Immaculé de sa Mère. Peut-être va-t-il nous offrir la puissance de saint Joseph, comme patron, dans les temps apocalyptiques qui vont venir ?

« Jésus aime qu’on prie la Vierge Marie, et ces deux saints Cœurs aiment qu’on prie saint Joseph, pour lequel ils brûlent d’amour. Donc tout ce que nous demanderons par saint Joseph, nous l’obtiendrons. Nous devons réveiller en nous la dévotion au glorieux saint Joseph. »

Pendant cet Avent et en cette fin d’année consacrée au chef de la Sainte Famille, pénétrons dans l’âme de saint Joseph, à l’école de notre Père1 qui nous en révèle les intimes grandeurs. Nous constaterons que le Protecteur de l’Église et de la France est inséparable de son Épouse Immaculée.

Dimanche 28 novembre – Ier dimanche de l’Avent

PATRON DE LA BONNE VIE !

DANS son infinie sagesse et bonté, notre très  chéri Père Céleste voulut que son Fils se fasse homme au sein d’une famille, qu’il soit soumis à saint Joseph comme à son père.

Découvrons les vertus de l’humble et dévoué Joseph, qui le rendirent digne de sa haute vocation. Dans sa jeunesse, saint Joseph se prépara à devenir un homme juste, en s’appliquant à scruter les saintes Écritures, particulièrement les psaumes et les livres sapientiaux.

Il s’efforça de combattre ses imperfections, venant du péché originel, et parvint à un état de grande sainteté, selon l’Ancien Testament.

Fils d’Abraham, il chercha à conformer sa vie le plus exactement possible à la volonté de Dieu, signifiée dans sa loi et ses conseils.

Descendant de David, il manifesta pour Dieu un amour d’enfant pour son père.

Dès cette première partie de son existence, il se montre véritablement notre patron. Il n’est pas seulement le patron de la bonne mort, il est d’abord le patron de la bonne vie !

« Inspirons-nous de l’exemple de saint Joseph, content de tout, même avant de connaître la Sainte Vierge. » (notre Père)

Colorier le Père Éternel.

Lundi 29 novembre

GARDIEN DE LA VIERGE

LA Vierge Marie était encore adolescente lorsque  ses parents rencontrèrent Joseph, charpentier à Nazareth. Joachim et Anne l’estimèrent tant qu’ils conçurent le projet de lui donner leur fille en mariage.

Ils connaissaient les vertus extraordinaires de leur enfant et se demandaient à qui la confier. « Qui serait assez parfait ? Qui serait plein d’égards pour elle ? » Percevant la sainteté de Joseph, ils eurent la certitude que ce devait être lui, et personne d’autre !

Joachim et Anne lui communiquèrent le secret de Marie : son vœu de virginité. Ils lui demandèrent s’il voulait la prendre pour épouse, dans un mariage chaste, bien sûr. Leurs âmes se comprirent. Saint Joseph acquiesça.

Homme émotif, Joseph pleura à la seule pensée d’avoir ce trésor en garde. Il jura et promit qu’il la respecterait, la chérirait, la protégerait du monde.

« L’exemple de saint Joseph, charpentier toute sa vie, nous inspire de vivre comme lui, d’avoir son esprit : la perfection de l’amour de Dieu dans la vie la plus humble. » (notre Père)

Récitons la salutation à saint Joseph (à la fin de ce carnet).

Colorier saint Joachim.

Mardi 30 novembre

LE MAGNIFICAT DE SAINT JOSEPH

JOACHIM et Anne présentèrent Marie à Joseph qui  fut saisi en la voyant ! La jeune fille, l’Immaculée, rayonnait de perfection divine. Sa rencontre provoqua en ce saint patriarche une illumination. Le resplendissement du visage de Marie lui fit comprendre la beauté de Dieu.

Joseph demeurait confondu ! Par sa présence, cette enfant de la grâce le sanctifiait et l’attachait à Dieu, plus qu’à toute créature et à toute chose.

Ainsi reçut-il, dans son “ panier de noces ”, en même temps qu’une chasteté parfaite, un surcroît de justice et de sainteté.

Imaginons le Magnificat de saint Joseph. Quel chant d’action de grâces remplissait son âme pour ce don qui lui était fait ! « Comment ? À moi, Elle ? » pensait-il. « Et pas seulement une fois, une minute ni deux minutes, mais toute ma vie ! »

« “ Jésus, Marie, Joseph, je vous donne mon cœur, mon esprit, ma vie. 

« Cette prière me donne une grande gloire, révéla un jour saint Joseph à sœur Marie-Marthe Chambon, visitandine ; elle renouvelle tout le bonheur que j’ai eu d’être père nourricier de Jésus et le chef de la Sainte Famille. »

Colorier sainte Anne.

Mercredi 1er décembre

L’ARCHE D’ALLIANCE

MARIE venait chez Joseph qui l’accueillait comme  sa petite reine. Puis, elle retournait chez ses parents. Son apparition le mettait en grande joie, mais il ne la retenait jamais.

Un jour, c’était celui de l’Annonciation mais lui ne le savait pas, il la vit transfigurée. De ce jour-là, l’Immaculée resta chez lui.

Elle n’avait rien dit et cependant tout était changé. Joseph se sentait comblé de grâces, sanctifié. En effet, depuis l’annonce de l’ange Gabriel, cette Vierge pure portait l’Enfant Jésus en son sein. Elle était plus que l’arche d’Alliance qui, dans l’Ancien Testament, rayonnait la Présence divine. Marie portait en elle le Verbe de Dieu. Notre saint en était le premier béni, rempli d’un amour nouveau et d’un immense respect. Il restait silencieux et méditatif.

Il lui arrivait de pleurer de joie abondamment sur ses outils, ses planches, en cachette. Gardien du “ Temple ”, personne n’aurait pu toucher à sa reine sans mourir, certainement !

Ô saint Joseph, choisi entre tous pour être l’Époux de Marie, donnez-nous la vraie dévotion au Cœur Immaculé de Marie !

Colorier un ange.

Jeudi 2 décembre

L’AGONIE DE SAINT JOSEPH

ALORS, l’épreuve fondit sur lui. Il avait trouvé  bon que Marie aille assister sa cousine ­Élisabeth. L’absence, cette fois, lui coûta. Que ces mois lui parurent longs, et quelle solitude il ressentit loin d’elle ! À son retour, elle était grosse...

Elle était toute paisible et admirablement recueillie, encore plus qu’avant. Elle montrait plus d’amour à Joseph et l’entourait davantage. Pas un instant, l’idée n’effleura notre saint que son Épouse eut subi ou accepté quelque mal.

Une seule lumière frappa son esprit : Marie était cette jeune vierge, innocente, immaculée, dont Isaïe a prophétisé qu’elle enfanterait l’Emmanuel !

Il lui suffisait de la regarder pour être sûr que tout ce mystère était l’œuvre de l’Esprit-Saint. Aussi, se considérant lui-même, il ne se donnait pas le droit de demeurer à ses côtés. Telle était son humilité. Immense !

Il décida donc de congédier cette Vierge si sainte, elle qui était la joie et la force de sa vie ! Joseph était dans une profonde agonie, quand l’ange lui fut envoyé, porteur d’une grande lumière.

Ô saint Joseph, Époux de la Vierge Marie, unissez-nous à cette douce et tendre Mère !

Colorier une partie de la frise.

Vendredi 3 décembre – premier vendredi du mois

NOBLE ÉPOUX DE MARIE

L’ANGE du Seigneur lui annonça qu’il devait servir  de père à Jésus. « Joseph, fils de David, ne craignez plus de prendre Marie pour votre épouse : oui, ce qui est né en elle est bien l’œuvre de l’Esprit-Saint. »

Il n’avait plus à hésiter, plus à s’effrayer. Une grande joie emplit son âme, lorsqu’il lui fut révélé qui était cet Enfant et de qui il était le Fils.

« Réveillé de son sommeil, Joseph fit ce que lui avait ordonné l’Ange du Seigneur et prit avec lui son épouse. »

Joseph se réveilla transformé. Sans tarder, il fit venir la Vierge Marie chez lui. Dès lors, le Bon Dieu lui donna un cœur de père pour son Fils.

Joseph raconta à Marie son songe. En retour, elle-même lui fit le récit de l’Annonciation de l’ange. Après l’épreuve, Joseph et Marie se retrouvaient plus époux qu’auparavant, car Jésus devenait leur lien.

Désormais, par l’intermédiaire du saint patriarche, l’autorité de Dieu s’exerçait sur elle et sur Jésus, le Sauveur. Le saint Enfant appartenait à Joseph et lui était soumis comme la Vierge Marie elle-même. Par lui, Jésus est Fils de David ! Nous aussi, ayons à cœur d’être, avec Jésus, les fils de Joseph, le charpentier !

« Dieu a donné à Joseph un torrent d’amour paternel, sorti de son propre Cœur de Père. Ayant pour Jésus un amour de père, il a un amour de père pour tous les enfants de Marie, donc pour nous. » (notre Père)

Colorier un ange.

Samedi 4 décembre – premier samedi du mois

PREMIÈRES LITANIES

LA Vierge Marie regardait Joseph à la dérobée, avec  une satisfaction incroyable. Elle se sentait protégée par son énergie, sa force et son calme.

Lui osait à peine la dévisager, de peur de tomber à genoux devant elle à chaque fois, et de pleurer à la pensée qu’un tel cadeau lui était donné. Cette étonnante réserve de l’un pour l’autre leur était douce, puisqu’elle tournait leur attention vers Dieu et les unissait intimement en Lui.

Saint Joseph, sans le savoir, avait aussi un rayonnement sur son épouse qui ne cessait d’exprimer secrètement l’admiration et l’affection qu’elle lui portait, en murmurant les litanies de ses vertus :

« Comme il aime Dieu ! Comme il le sert avec ardeur ! Quel saint ! Qu’il est honnête, juste et bon ! Que son dévouement est admirable ! »

En ce premier samedi du mois, demandons à saint Joseph de nous apprendre à aimer le Cœur Immaculé de Marie.

« Ô saint Joseph, il suffira que je me rappelle cet amour de la Vierge Marie envers vous, pour être plein d’admiration, d’attachement, d’amour pour vous ! » (notre Père)

Colorier une partie de la frise.

Dimanche 5 décembre – IIe dimanche de l’Avent

PREMIER ADORATEUR DE JÉSUS

L’ÉDIT de César contraignit Joseph et Marie de  quitter Nazareth pour monter en Judée. Ils se rendirent à Bethléem, la ville de David, pour se faire recenser. Avec humilité et modestie, ils attendirent la naissance toute proche de Jésus.

Quand arriva le moment, la Vierge Immaculée prévint son époux avec un infini respect :

« Mon ami, l’heure est venue, laissez-nous ! »

Quand il revint, Joseph adora l’Enfant qui venait de naître. Marie le déposa sur ses genoux. Ravi, il pleura de joie. Elle lui dit doucement, en confidence :

« Mon âme glorifie le Seigneur et mon esprit exulte de joie en Dieu, mon Sauveur, parce qu’il a regardé la petitesse de sa servante.

« Voici que toutes les générations me diront bienheureuse, parce que le Puissant a fait en moi de grandes choses. »

« La Vierge Marie ne cesse de nous encourager : “ Allez à Joseph, demandez-lui ce dont vous avez besoin. ” Allant à lui, remplis d’amour pour ce grand saint, nous comblons de joie le Cœur de la Sainte Vierge, et nous l’aimons davantage, par ricochet. » (notre Père)

Colorier l’étable.

Lundi 6 décembre

EFFACEMENT DE JOSEPH

AFIN de présenter l’Enfant-Jésus à Dieu, Joseph et  Marie montent au Temple de Jérusalem. Dans leur panier, deux têtes de colombes dépassent. Bientôt, elles seront saisies par le prêtre qui va les égorger. Il les déposera ensuite sur l’autel, l’une en sacrifice de purification, l’autre en sacrifice d’holocauste. Ces bêtes innocentes payent pour les hommes coupables.

Joseph accomplit fidèlement et parfaitement ce que Dieu demande dans la Loi juive.

Ces colombes sont le symbole prophétique du Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie s’offrant en sacrifice. Siméon prophétise à la Sainte Vierge la Passion du Christ, ainsi que la contradiction que son Enfant aura à souffrir de la part des méchants.

À Elle, il révèle qu’ « un glaive de douleur lui transpercera le Cœur ».

« Ne séparons pas Jésus de Marie, mais ne séparons pas Jésus et Marie de saint Joseph ! » (notre Père)

Colorier les deux colombes.

Mardi 7 décembre

PAUVRE JOSEPH !

VENUS de l’Orient, les mages apportèrent l’or,  l’encens et la myrrhe. La Sainte Vierge regardait ces choses avec sagesse, pensant surtout à ce qu’elles signifiaient. « Regardez tout cet or, disait-elle à Joseph. Ils nous l’ont donné, car cet Enfant est notre Roi !

– La myrrhe, c’est pour l’embaumement, répondit-il. Nous le donnerons au trésor du temple. Ce qui est donné à l’Enfant est donné à Dieu, et nous n’allons pas le garder. »

L’Enfant-Jésus souriait. Il sembla à Joseph qu’Il comprenait et acquiesçait.

Cependant, dès ces temps merveilleux de l’Épi­phanie, Marie et Joseph commencèrent à souffrir insultes, ­blasphèmes et persécutions de la part des hommes.

Hérode avait appris par les mages que le Messie était né à Bethléem. Craignant pour son pouvoir, il voulut tuer Jésus. Mais un ange apparut en songe à Joseph et lui dit :

« Allez, dépêche-toi, fais ton bagage, prends la Mère et l’Enfant. Et fuis en Égypte ! »

Quel émoi pour notre Joseph ! Quel tourment ! Pauvre saint Joseph, pauvre Sainte Vierge !

Ô saint Joseph, qui avez dérobé Jésus à la fureur d’Hérode, arrachez-nous à la malice de nos ennemis spirituels !

Colorier le mage offrant l’or.

Mercredi 8 décembre – Immaculée-Conception

PATRIARCHE TACITURNE

TOUT comme l’Immaculée, Joseph conservait  ces choses en son Cœur. Il n’a jamais rien écrit, jamais rien dit qu’on ait conservé et qui fasse l’admiration de l’Église. Quel silence chez cet homme ! Silence sur soi, silence sur les événements, silence...

Nous avons tous une grande leçon à recevoir de cet impressionnant silence de saint Joseph. Il ne pensait pas à lui, mais demeurait absorbé dans la contemplation de la Vierge Marie et de l’Enfant Jésus.

Son unique désir était d’être dévoué à ses Bien-Aimés et de les protéger.

S’il ressentait une profonde peine de les quitter pour retourner à son travail, il évitait de se plaindre. Il ne se regardait pas et ne considérait pas sa douleur, mais se donnait à Jésus par Marie et avec Marie.

Ô très saint Cœur de saint Joseph, obtenez-moi la grâce d’avoir un cœur semblable au vôtre en son silence, en sa douceur, en son humilité !

Colorier le mage offrant l’encens.

Jeudi 9 décembre

CHEF DE LA SAINTE FAMILLE

À Nazareth, chacun est très pressé d’obéir et de  se soumettre, par amour. Des trois Personnes de la Sainte Famille, Jésus est le plus digne. Ensuite vient Marie, Immaculée dans sa Conception, sans faute aucune. Puis Joseph, si saint et juste, mais lui n’en est pas moins marqué par le péché originel.

Qui, de ces trois, commande ? C’est le plus indigne, Joseph. Ensuite, la Sainte Vierge. Qui se soumet aux deux autres ? Le Roi du monde, Jésus !

Il a obéi pour nous apprendre à ne pas protester sans cesse. Jésus nous enseigne à ne pas redresser les torts des autres, mais à préférer la dernière place.

Seule l’humilité plaît au Bon Dieu. Efforçons-nous de la pratiquer et rejetons la revendication perpétuelle.

« Nous avons une confiance absolument inébranlable en l’avenir de l’Église parce que saint Joseph est son patron. Il est aussi absorbé par le souci de l’Église qu’il l’était par le sort de sa maison à Nazareth dont il s’est occupé comme un homme juste. » (notre Père)

Colorier le mage offrant la myrrhe.

Vendredi 10 décembre

L’HOMME DU PARDON

JOSEPH était un homme juste. Il avait conscience de  son péché personnel, même très léger, du péché du peuple élu, rebelle à la Loi de Dieu et du péché des païens. La méditation de la Bible lui avait appris que le Messie serait l’instrument du pardon de Dieu.

Comment espérer ce pardon divin, sans l’anticiper en le pratiquant soi-même ? Ainsi, en toute occasion, son âme n’était que pardon pour les autres.

La Vierge Marie et saint Joseph entraient déjà dans le mystère de la Rédemption en pardonnant, en acceptant les souffrances. Ils les unissaient par avance à celles qui accableraient plus tard leur doux Jésus.

Lorsque certains clients ne le payaient pas et lui reprochaient, avec des insultes, d’avoir mal travaillé, Joseph pardonnait. Quand ils le jalousaient, que sa sainte épouse était méprisée, il pardonnait. Lorsque le petit Enfant-Jésus revenait de l’école avec des bleus et des blessures, parce que les camarades avaient été méchants avec lui, il pardonnait.

Ô saint Joseph, très élevé en contemplation, obtenez-nous la grâce de toujours marcher en présence de Dieu !

Colorier une partie de la frise.

Samedi 11 décembre

DÉVOTION À LA PASSION

CE qui frappait en saint Joseph, c’était son calme.  Il n’était pas bavard. Il savait que la vie est grave. Lorsque Jésus priait, sa prière trouvait un profond écho dans le cœur très pur de son père adoptif. En effet, Notre-Seigneur n’avait qu’un désir : délivrer les âmes de l’esclavage de Satan, en mourant sur la Croix.

Méditant sans cesse sur ce salut qu’allait apporter Jésus, Joseph avait déjà une grande dévotion à la Passion, prédite par les Saintes Écritures. Ainsi, préparait-il Jésus à sa vocation de Rédempteur.

À Nazareth, Jésus n’a pas annoncé ouvertement à ses parents qu’il commencerait sa mission après la mort de Joseph, mais ce dernier l’avait compris depuis longtemps. Un jour, tandis que Jésus méditait en regardant vers les montagnes, Joseph lui dit :

« Tu sais, tu n’as pas besoin d’attendre que je sois mort pour remplir ton ministère. »

Jésus donna quelques bons coups de marteau sur sa planche, puis répondit : « C’est que je dois leur apprendre l’obéissance jusqu’au bout. »

Ô saint Joseph, auguste dépositaire des secrets divins, conduisez-nous dans les voies de la vie intérieure !

Colorier l’établi de saint Joseph, dans l’étable.

Dimanche 12 décembre – IIIe dimanche de l’Avent

PRÉCIEUSE MORT

JOSEPH est mort dans les bras de Jésus et de  Marie, voilà pourquoi il est le patron de la bonne mort. La sienne fut, par excellence, « précieuse devant Dieu ».

Le saint Viatique [dernière Communion du mourant] n’était pas encore institué. Cependant, privilège unique de l’époux de Marie, Jésus se tint en Personne à son chevet ! Il se fit sa force pour franchir le seuil de l’Au-delà, quand son âme se sépara de son corps. Ce moment que nous redoutons tous fut, pour Joseph, une mort d’amour.

Notre Père, l’abbé de Nantes, nous représente le chef de la Sainte Famille comme “ ravi ”. Il le fut jusque dans le trépas ! Ravi par la promesse de leur prochaine réunion dans le Ciel, il savait que Marie serait la Porte radieuse du Paradis et que Jésus lui-même viendrait lui ouvrir.

Mais la Rédemption n’était pas encore accomplie, et Joseph ne pouvait entrer dans la Béatitude éternelle. Il devait d’abord aller évangéliser les justes qui attendaient dans le séjour mystérieux des limbes.

Ô glorieux saint Joseph, daignez nous obtenir la grâce d’expirer paisiblement comme vous, entre les bras de Jésus et de Marie !

Colorier une partie de la frise.

Lundi 13 décembre

JOIE DANS LES LIMBES !

nos premiers parents, Joseph raconta comment il  avait vécu trente ans avec le Sauveur qui leur avait été promis. À Isaïe, il annonça que la Vierge qui devait enfanter l’Emmanuel était son Épouse. Bientôt, le Messie allait sauver le monde et ouvrir le Ciel.

À cette “ bonne nouvelle ”, si longtemps attendue, annoncée par un pareil témoin, une immense joie envahit les limbes !

La dévotion à saint Joseph, inaugurée par Jésus et Marie à Nazareth, commença dans l’Église invisible des limbes, avant de se répandre peu à peu dans tout l’univers.

Lorsque Jésus visita sa Sainte Mère au matin de Pâques, de qui lui parla-t-il ? De son père :

« Vous savez, Maman, je viens de le revoir dans les limbes.

– Qui ?

– Saint Joseph ! Il montera au Ciel avec moi, dans quarante jours ! »

« Une famille est notre refuge, lumière, consolation, apaisement, sagesse : c’est la Sainte Famille. Cherchons à lui plaire ! » (notre Père)

Récitons les litanies de la protection de saint Joseph (à la fin de ce carnet).

Colorier saint Joseph, en adoration, dans la crèche.

Mardi 14 décembre

MON PÈRE SAINT JOSEPH !

AU Ciel, Jésus veut que saint Joseph soit toujours  le Patron ! Il trouvait tellement de joie à lui obéir sur la terre qu’il n’a pas voulu que cela cesse au Paradis.

Chef de la Sainte Famille, il est aussi chef de l’Église. Il commande plutôt qu’il ne supplie ! Lorsque nous le prions, il accourt à notre aide et fait des miracles.

Sainte Thérèse d’Avila était partie de Valladolid pour fonder un monastère. En traversant la Sierra Morena en voiture à cheval, les conducteurs s’égarèrent. Ils s’avancèrent le long d’un passage étroit, bordant un précipice !

« Prions ! recommanda la sainte. Demandons à saint Joseph qu’il nous délivre de ce péril. »

À l’instant même, une voix leur cria avec force :

« Arrêtez, arrêtez ! Vous êtes perdues si vous avancez.

– Mais comment nous tirer de ce mauvais pas ? demandèrent-elles.

– Inclinez vos chariots de ce côté et rebroussez chemin. »

Les guides suivirent ces indications. À leur grande surprise, les voitures se retrouvèrent sur la route ! Remplis de reconnaissance, tous voulurent remercier celui qui les avait sauvés. Mais sainte Thérèse leur signifia :

« Vraiment, c’est la voix de mon Père saint Joseph que nous avons entendue. Vous ne le trouverez pas ! »

« Depuis plusieurs années, je lui demande une grâce le jour de sa fête et je l’ai toujours obtenue. Lorsque ma supplique est quelque peu de travers, il la redresse pour le plus grand bien de mon âme. » (sainte Thérèse d’Avila)

Colorier une partie de la frise.

Mercredi 15 décembre

NOTRE-DAME DE LA CLÉMENCE

EN 1571, le Père Pedro Fernandez nomma sœur  Thérèse de Jésus prieure du monastère de l’Incarnation. La sainte réformatrice apprit que la plupart des sœurs s’opposaient à ce choix. Elles ne l’avaient pas élue, et ne pourraient plus mener leur vie quelque peu relâchée.

La nouvelle supérieure déposa une statue de son saint protecteur à l’entrée du monastère. La résistance des religieuses tomba. Elles acceptèrent l’entrée de leur nouvelle Mère avec la statue !

Les esprits étant pacifiés, la prise de possession de la chaire priorale put avoir lieu. Notre sainte Thérèse y plaça d’emblée une sculpture représentant Notre-Dame de la Clémence, la déclarant véritable prieure. Elle mit la statue de saint Joseph sur le siège de la sous-prieure.

« À d’autres saints, le Seigneur a donné le pouvoir de nous secourir dans tel besoin particulier ; à saint Joseph, je le sais par expérience, il a concédé le pouvoir de nous venir en aide dans tous nos besoins, sans exception. Je demande, pour l’amour de Dieu, à qui ne me croirait pas, d’en faire au moins l’essai. Il verra par lui-même le grand bien que l’on retire à se mettre entre les mains du glorieux Patriarche et à lui être dévot. » (sainte Thérèse d’Avila)

Colorier la Sainte Vierge, dans la crèche.

Jeudi 16 décembre

SAINT JOSEPH BAVARD !

SUPÉRIEURE, la Madre devait souvent s’absenter pour  fonder de nouveaux ermitages. Or, elle demanda à son “ Père et Seigneur saint Joseph ” que, à son retour au monastère, il daigne lui rapporter tout ce qui s’y était passé, et de quelle manière elle devait soutenir ou corriger ses filles.

Et notre saint de tout lui raconter par le menu, de la conseiller sur ce qu’il convenait de décider pour le bien des sœurs et la vie conventuelle !

Les religieuses, convaincues que saint Joseph lui parlait à l’intime, donnèrent à la statue le nom de “ saint Joseph bavard ” !

« Entrons à Nazareth, nous trouvons Jésus, Marie, Joseph. Ils sont toujours d’un calme imperturbable. Ils me suggèrent les bonnes réponses à mes ennuis, à mes ­problèmes. » (notre Père)

Colorier une partie de la frise.

Vendredi 17 décembre

L’ESCALIER MIRACULEUX

DANS l’état du Nouveau-Mexique, aux États-Unis,  la chapelle Loreto de la ville de Santa Fé attire chaque année plus de deux cent cinquante mille visiteurs.

Une fois la construction de cette église terminée, au dix-neuvième siècle, les religieuses du monastère s’aperçurent qu’il manquait l’escalier pour accéder au jubé !

Pendant neuf jours, elles prièrent saint Joseph, patron des artisans. À la fin de la neuvaine, un étranger frappa à leur porte. Il était ouvrier et pouvait les aider.

Les sœurs acceptèrent. L’homme se mit au travail et fabriqua seul un escalier en colimaçon à trente-trois marches, vrai joyau d’ébénisterie. Puis il disparut sans demander son dû.

Personne, encore aujourd’hui, ne peut expliquer comment cet escalier ne s’effondre pas alors qu’il n’a aucun support au centre. Ni clou ni colle n’ont été employés ! Et le bois utilisé n’existe pas dans cette région.

Une rumeur circula dans Santa Fé : l’ouvrier n’était autre que saint Joseph lui-même, envoyé par Jésus pour résoudre le problème des religieuses !

Confions nos intentions à saint Joseph en récitant cette prière “ très efficace ” :

Saint Joseph, votre autorité de père, unie à celle de Marie dans l’éducation de Jésus à Nazareth, assure encore votre exceptionnel pouvoir au Ciel. Daignez nous écouter et nous accorder la grâce de...

Colorier l’escalier miraculeux.

Samedi 18 décembre

CENT TROIS CARIBOUS !

EN mars 1917, l’orphelinat saint Joseph, sur le  grand lac des Esclaves, au Canada, était menacé de famine. Cent orphelins, dix religieuses et autant de Pères et de Frères ressentaient douloureusement les tiraillements de la faim.

Un soir, le supérieur s’adressa aux enfants :

« C’est de votre faute si nous n’avons plus rien. »

Les petits se mirent à pleurer, croyant qu’il leur reprochait de trop manger.

« Oh ! non, reprit le Père. Si je suis fâché, c’est parce que vous ne priez pas saint Joseph avec assez de ferveur ! »

S’adressant à la mère supérieure des religieuses, il demanda :

« Ma Sœur, combien nous faut-il de caribous pour tenir jusqu’à la belle saison ?

– Il nous en faut au moins cent, mon Père, pas un de moins ! »

– Vous avez entendu ? À genoux, mes enfants, et allons-y pour cent caribous, pas un de moins ! »

Le missionnaire renvoya les chasseurs, découragés et sceptiques, dans la toundra. Les semaines précédentes, ils n’avaient pas cessé de chercher du gibier sans jamais rien trouver.

Le deuxième jour, ne sachant où aller, ils escaladèrent une colline. Arrivés au sommet, ils s’arrêtèrent, médusés. À leurs pieds défilait au petit pas une véritable armée de caribous, venant de l’est, à l’encontre de toutes les lois qui régissent la migration de ces animaux.

Fusillade folle, après laquelle ils ramassèrent cent trois caribous gisant sur la neige ensanglantée.

« Pas mal, commenta le Père, pas plus étonné que cela, lorsqu’on lui rapporta le miracle. Pas mal du tout ! Trois pour cent d’intérêts ! »

« Ô saint Joseph, vous êtes un bon père de famille à qui on peut toujours aller avec confiance. Par votre travail ardu et votre sueur, aidez-nous ! » (notre Père)

Colorier le troupeau de caribous.

Dimanche 19 décembre – IVe dimanche de l’Avent

JE SUIS LÀ !

DES religieuses de l’Institut de Saint-Joseph de  l’Apparition devaient se rendre jusqu’en Birmanie. Comme il n’y avait pas à l’époque de canal de Suez, il leur fallut marcher de longs jours en plein désert, à dos de chameau.

« Chaque fois que nous nous arrêtions, raconte sœur Cyprienne, un vieillard était là et nous disait : C’est moi, mes enfants, ne craignez rien, je suis là.  Il nous aidait à descendre, se chargeait de nos paquets. »

D’étape en étape, il les accompagna ainsi jusqu’à l’embarquement à Suez, où il les quitta : « Adieu, mes enfants, bon voyage ; ne craignez rien, je suis là. »

Quand il disparut, les yeux des sœurs s’ouvrirent : c’était saint Joseph ! N’avait-il pas été missionnaire en Égypte ?

« Il faut avoir chaud au cœur par l’union très parfaite à Jésus, Marie, Joseph pour assumer notre tâche. » (notre Père)

Colorier le chameau des rois mages.

Lundi 20 décembre

GUÉRISON MIRACULEUSE

MADAME Martin témoigne de l’intervention de  saint Joseph pour sauver sa petite Thérèse aux portes de la mort, alors qu’elle refusait tout lait.

« Je suis vite montée dans ma chambre, je me suis agenouillée aux pieds de saint Joseph et lui ai demandé en grâce que la petite guérisse, tout en me résignant à la volonté du Bon Dieu, s’il voulait la mettre avec lui.

« Je ne pleure pas souvent, mais je pleurais en priant. Je ne savais pas si je devais descendre... Enfin, je m’y suis décidée. Et, qu’est-ce que je vois ? L’enfant qui tétait de tout son cœur !

« Elle n’a lâché prise que vers une heure de l’après-midi ; elle a rejeté quelques gorgées et est tombée comme morte sur sa nourrice.

« Nous étions cinq autour d’elle. Tous étaient saisis. Une ouvrière pleurait. Moi, je sentais mon sang se glacer.

« L’enfant n’avait aucun souffle apparent. On avait beau se pencher pour essayer de découvrir un signe de vie, on ne voyait rien, mais elle était si calme, si paisible que je remerciais le Bon Dieu de l’avoir fait mourir si doucement.

« Enfin, un quart d’heure se passe, ma petite Thérèse ouvre les yeux et se met à sourire. Depuis ce moment, elle fut complètement guérie, la bonne mine est revenue ainsi que la gaieté ; depuis, tout va mieux. »

« Dans les difficultés, faisons appel à saint Joseph et à Sainte Marie, qui sont nos intercesseurs auprès de Jésus, afin de ne rien laisser paraître de nos soucis, selon l’exemple de Jésus, Marie, Joseph à Nazareth. » (notre Père)

Dans toutes nos angoisses et incertitudes, aidez-nous saint Joseph !

Colorier une partie de la frise.

Mardi 21 décembre

JE SUIS JOSEPH

LE 7 juin 1660, un jeune berger du nom de  Gaspard Ricard faisait paître son troupeau sur les hauteurs arides du Bessillon, à trois kilomètres du mont Verdaille où Notre-Dame des Grâces s’était montrée au siècle précédent.

La chaleur était torride en ce milieu de la journée. Tout à coup, surgit à ses côtés un homme d’imposante stature. D’un geste bienveillant, il lui indiqua un énorme rocher en lui disant en provençal :

« Iéu siéu Joùsè, enlevo-lou e béuras », c’est-à-dire : « Je suis Joseph, enlève-le et tu boiras. »

Gaspard hésita, mais le vénérable vieillard réitéra son ordre. Le berger obéit, déplaça le rocher le plus facilement du monde et découvrit une eau fraîche commençant à ruisseler. Il but avec avidité.

Lorsqu’il se releva, le mystérieux personnage avait disparu. Laissant là son troupeau, Gaspard courut au village porter la nouvelle. On vint en hâte, pour constater qu’en ce lieu que tous savaient dépourvu de source, s’écoulait une eau abondante !

Par les apparitions à Cotignac, saint Joseph et la Sainte Vierge sont venus offrir la grâce divine aux petites gens, aux paroisses ferventes, aux nations chrétiennes. En premier lieu, ils s’y sont manifestés pour préserver le Royaume de l’hérésie.

« Ayons l’intelligence d’invoquer saint Joseph ! Il était le roi de la maison à Nazareth, il est aujourd’hui le roi de l’Église, le roi de la Chrétienté, il ne faut pas l’oublier ! » (notre Père)

Colorier une partie de la frise.

Mercredi 22 décembre

LE SAC DE SAINT JOSEPH

MÈRE Marie du Divin Cœur confiait à saint Joseph  les dépenses courantes de son couvent. Elle écrivait le 17 juillet 1894 à son frère Max :

« Dès que je n’ai plus d’argent, il m’en envoie à nouveau. Si j’en garde un peu en réserve, il cesse de m’en envoyer. »

Sa confiance était récompensée par mille marques touchantes. Elle avait installé sa statue dans l’entrée et lui avait accroché un sac au cou, avec l’inscription :

« Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien. » Chaque jour, le sac se remplissait de café, d’huile, et d’autres denrées.

« Quand nous n’avons plus rien, nous sommes aussi tranquilles que lorsque le sac est plein, parce que nous savons avec certitude que le Bon Dieu y pourvoira. »

Le 11 août 1894, la supérieure devait acquitter un versement de cent francs. Elle demanda à saint Joseph de doubler la somme, de même à saint Dominique, parce que c’était la veille de sa fête... Les deux saints exaucèrent ses prières !

Un mois plus tard, elle entreprit une neuvaine au père nourricier de l’Enfant Jésus. Le soir du huitième jour, une inconnue déposa à la porte du couvent une enveloppe contenant soixante-quinze francs en billets, avec cette mention : « Envoyé par saint Joseph. »

« Saint Joseph, priez pour moi comme vous auriez prié vous-même sur la terre, à ma place, dans mes difficultés, aidez-moi comme vous auriez aimé être secouru. » (prière du saint frère André)

Colorier le sac suspendu au bras de saint Joseph.

Jeudi 23 décembre

PROTECTEUR DES DÉFENSEURS DE LA FOI

NOTRE Père aussi manifesta sa reconnaissance au  bon saint Joseph. « Nous avons été comblés de biens par lui. Tant de saints, de fondateurs d’ordres, ont passé des années dans une très grande misère, chargés de dettes et accablés de soucis pour l’existence matérielle. Ils ont eu recours à saint Joseph dans des situations désespérées pour qu’il les aide. Il les a sortis de la misère.

« Pour nous, c’est tout différent. Les difficultés financières nous ont été épargnées, de telle manière que nous pouvons nous donner à cette tâche de la défense de la foi, la formation de la jeunesse, l’extension de notre ligue. Ce n’est pas merveilleux, mais cela nous prend tout notre temps. Il faut bien que quelqu’un s’occupe du matériel. »

La protection vigilante de saint Joseph se faisait aussi pourvoyeuse du livre, du document providentiel dont notre Père avait précisément besoin pour travailler à l’œuvre de Contre-Réforme.

« Remercions saint Joseph de son intercession puissante pour que tout marche bien dans cette maison et continuons à lui demander ses grâces. » (notre Père)

Colorier une partie de la frise.

Vendredi 24 décembre

DEUX ENFANTS !

LE 13 octobre 1917, les trois pastoureaux contemplèrent  dans le ciel de Fatima saint Joseph, l’Enfant-Jésus et Notre-Seigneur bénissant le monde « avec des gestes qu’ils faisaient de la main en forme de croix ».

Notre Père comparait ce geste à celui d’un curé de paroisse :

« Admirable conciliation, admirable ressemblance et imitation de saint Joseph et de l’Enfant-Jésus ! Nous pouvons les voir comme le roi du monde et le patron de l’Église, mais nous pouvons aussi les voir tous les deux comme deux enfants. J’aime beaucoup les voir comme deux enfants ! Saint Joseph, avec sa simplicité, c’est un grand enfant ! Et l’Enfant-Jésus, c’est l’Enfant de Dieu, le Fils unique de Dieu, qui s’est fait petit enfant pour nous approcher.

« Ce grand enfant et ce petit enfant se ressemblent tellement. Ce sont les trésors les plus précieux de la Vierge Marie et de l’Église. Ils font un signe de croix comme un curé de campagne ou comme un saint petit enfant. Ils nous bénissent ! »

« Dieu interviendra quand nous aurons assez prié saint Joseph. Notre prière à saint Joseph hâte le mûrissement de la cause de l’Église et sa solution. » (notre Père)

Colorier la banderole Magnificat.

Samedi 25 décembre

NOËL !

MÉDITANT sur le pouvoir royal que saint Joseph  exerce sur la Sainte Famille et sur l’Église universelle, notre Père poursuivait :

« C’est extraordinaire ! Nous nous sommes aperçus qu’il ne fallait pas oublier saint Joseph et que c’était même très important de l’invoquer ainsi : “ Cœur très pur, très généreux, tout-puissant de saint Joseph ”. Il mérite grandement ces trois qualificatifs, ces trois perfections ! Cela doit le toucher, car plus personne ne fait appel à lui !

« “ Cœur très pur ”, évidemment ! “ Très généreux ”, on le sait ! “ Tout-puissant ! ” “ Régnez sur nous, gouvernez- nous, sauvez-nous ” : nous le reconnaissons comme notre chef.

« Nous ne l’oublierons pas et, quand la tempête sera passée, la dévotion à saint Joseph se développera d’autant plus que le miracle aura été grand.

« Il est notre maître quotidien, et c’est par son gouvernement que nous devons arriver au salut. Et il est tout-puissant ; il n’a qu’à montrer sa puissance en nous sauvant !

« Tout-Puissant sur quoi ? Sur les éléments ? Non, sur le Cœur Immaculé de Marie qui, lui-même, a toute puissance sur le Cœur de Jésus. Implorons saint Joseph ; c’est lui qui dira à la Sainte Vierge :

« “ C’est moi le patron, je vous demande de venir à l’aide de cette Église mourante. 

« La Sainte Vierge sera forcée d’obéir. Elle se tournera vers Jésus : “ Vous ne pouvez rien me refuser : notre père saint Joseph demande que vous rétablissiez l’Église dans son antique gloire. 

« Voilà comment le salut va nous advenir ! »

Chantons le cantique à saint Joseph (à la fin de ce carnet) afin qu’il hâte le triomphe du Cœur Immaculé de Marie !

Colorier l’Enfant-Jésus.

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Litanies de la protection de saint Joseph

Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.
Père Céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Sainte Marie Vierge Immaculée, priez pour nous.
Sainte Mère de Dieu, priez pour nous.
Sainte Vierge des vierges, priez pour nous.
Saint Joseph, Époux vierge d’une Mère Vierge, protégez-nous.
Saint Joseph, protecteur du saint Enfant-Jésus, protégez-nous.
Saint Joseph, protecteur de Marie votre chaste Épouse, protégez-nous.
Saint Joseph, protecteur de sainte Thérèse, protégez-nous.
Saint Joseph, protecteur des vierges, protégez-nous.
Saint Joseph, protecteur des âmes dévouées à votre service, protégez-nous.
Saint Joseph, protecteur de tous les fidèles chrétiens, protégez-nous.
Saint Joseph, protecteur des cœurs affligés, protégez-nous.
Saint Joseph, protecteur des pécheurs humbles et pénitents, protégez-nous.
Saint Joseph, protecteur de l’Église catholique, protégez-nous.
Saint Joseph qui avez été le protecteur de Jésus dès le sein de sa Mère, protégez-nous.
Saint Joseph qui avez été le protecteur de Jésus dans l’étable de Bethléem, protégez-nous.
Saint Joseph qui avez été le protecteur de l’Enfant-Jésus en le délivrant de la tyrannie du roi Hérode, protégez-nous.
Saint Joseph qui avez été le protecteur de Jésus-Christ en l’assistant en tous ses besoins et en lui donnant la nourriture, protégez-nous.
Saint Joseph qui avez été le protecteur de Marie votre Épouse lui tenant fidèle compagnie, protégez-nous.
Saint Joseph qui avez été le protecteur et le gardien de la virginité de Marie, protégez-nous.
Saint Joseph, protecteur de tous vos dévots serviteurs et servantes, protégez-nous.
Saint Joseph, notre bon père, patron et protecteur, protégez-nous.
Saint Joseph, notre protecteur spirituel, protégez- nous.
Saint Joseph, notre protecteur nourricier, protégez- nous.
Saint Joseph, notre protecteur providentiel, protégez-nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous pour l’amour de celui qui vous a nourri et porté.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous pour l’amour de celui qui vous a vêtu et logé.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous pour l’amour de celui qui vous a protégé et garanti de la cruauté du roi Hérode.

V. Priez pour nous saint Joseph, notre protecteur.

R. Afin que nous soyons rendus dignes d’obtenir vos vertus.

PRIONS

GRAND Dieu qui par une providence ineffable  avez choisi saint Joseph pour être le digne époux de Marie, faites-nous la grâce que nous puissions avoir pour intercesseur dans le Ciel celui que nous vénérons sur la terre comme notre fidèle avocat et protecteur. Vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

Ave Joseph

JE vous salue Joseph, vous que la grâce divine  a comblé ; le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux. Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale épouse, est béni.

Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Ainsi soit-il.

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Les mystères de saint Joseph

(Sur l’air de l’Ave Maria de Fatima)

Refrain :

Joseph, au Ciel, vous trônez en Roi,
Joseph, sur terre, conservez la foi !

– 5 –

Une noble crainte
Étreint votre Cœur :
Vocation trop sainte
Pour l’humble pécheur.

– 6 –

L’ange vous rassure,
Cœur compatissant ;
Oui, vous serez Père
Du Messie souffrant.

– 7 –

Alors, comme l’Arche
Vous gardez Marie ;
Humble patriarche
À Dieu tout soumis.

– 8 –

Confident fidèle
Des divins secrets ;
La cité royale
Ferme ses entrées.

– 9 –

Ce tout premier drame
Annonce la Croix ;
Avec Notre-Dame
Quel tourment déjà !

– 10 –

Faites-nous vous suivre
Dans la vie cachée ;
Modèle des pauvres,
À Jésus, voués.

– 11 –

À Jésus, Marie
Vous rendez votre âme ;
Dans notre agonie
Recueillez nos larmes.

– 12 –

Ô main paternelle
Qui nous bénissez ;
Fatima révèle
Votre autorité.

– 13 –

Ô Premier intime
Du Cœur de Marie,
Par ses divins charmes
Sanctifiez nos vies.

– 14 –

La barque de Pierre
Affronte l’orage ;
Que votre prière
L’arrache au naufrage.

– 15 –

Le Pape méprise
Marie, notre Paix ;
Patron de l’Église
Daignez l’éclairer !


[1] Tous les récits de la vie de saint Joseph sont extraits de l’enseignement de notre Père.