Il est ressuscité !

N° 232 – Mai 2022

Rédaction : Frère Bruno Bonnet-Eymard


À sa sainteté le pape François

Jésus ! Marie ! Joseph !
Saint-Parres-lès-Vaudes, Mardi Saint 2022

Très Saint-Père,

JE ne sais si ma prière vous a atteint par la poste italienne à laquelle je l’avais confiée le  25 février, mais vous l’avez exaucée d’une manière si “ mariale ” le 25 mars, que j’attribue au Cœur Immaculé de Marie la “ liaison ”, la “ communion ” si profonde exprimée par la “ consécration ” que vous avez prononcée ce jour-là. C’est une réponse du Ciel. Merci, Très Saint-Père, merci ! Je ne sais comment vous exprimer la reconnaissance du dernier de vos fils.

Comme vous l’avez dit, « ce n’est pas magique ». Il en va de cette “ consécration ” comme de celle que vous prononcez chaque matin sur le pain et le vin que, d’un mot, vous changez en Corps du Christ et en son Précieux Sang, Très Saint-Père. Il faut maintenant que nous coopérions à la grâce “ sacramentelle ” qui découle des paroles que vous avez prononcées et par lesquelles nous sommes consacrés au Cœur Immaculé de Marie en même temps que les Russes, les Ukrainiens, « et l’Église et l’humanité tout entière ».

Quel trésor, Très Saint-Père, que ce lien direct établi par cette consécration entre la Sainteté de l’Immaculée et chacune de nos personnes, prononcée par Votre Sainteté.

À nous maintenant, vos enfants, de faire fructifier cette relation privilégiée au Cœur Immaculé de Marie par la dévotion réparatrice qu’Elle a demandée à Fatima et à Pontevedra. Nous allons nous y efforcer de tout notre cœur. En osant espérer davantage de votre bonté, Très Saint-Père. Je suis bien hardi, mais j’imite notre Père Abraham implorant miséricorde pour Sodome et Gomorrhe (Gn 18, 17-33). Et je me souviens de la demande de Notre-Dame montrant son Cœur à Lucie, le 10 décembre 1925 :

« Vois, ma fille, mon Cœur entouré d’épines que les hommes ingrats m’enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la sainte Communion, réciteront un chapelet, et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant sur les quinze mystères du Rosaire, en esprit de réparation, je promets de les assister à l’heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme. »

Le 15 février 1926, Notre-Seigneur apparut de nouveau à Lucie : « As-tu révélé au monde ce que la Mère du Ciel t’a demandé ? » Et Vous, Très Saint-Père, révélerez-vous au monde ce que Notre Mère du Ciel, à qui vous venez de nous consacrer, a demandé ?

Si vous le faites, Très Saint-Père, tout le monde vous écoutera, le Cœur Immaculé de Marie sera grandement consolé et nous aurons la paix que vous seul pouvez obtenir de cette façon.

Du moins voulons-nous vous y aider de tout notre cœur reconnaissant, Très Saint-Père, dès maintenant, en récitant notre chapelet à votre intention, et en implorant votre bénédiction,

Frère Bruno de Jésus-Marie,
pour tous les Petits Frères et Petites Sœurs du Sacré-Cœur de nos communautés.