La Vierge Marie en polémique sacrée

LA dévotion à la Vierge Marie est directement impliquée dans nos combats actuels qui ne sont qu’une forme exaspérée du grand combat apocalyptique entre l’Église, cité de Dieu et la Cité des hommes, pour ne pas dire la grande Babylone satanique, les forces de Satan conjurées contre le Christ et contre son règne (...).

En 1917 à Fatima, la Sainte Vierge apparaît dans le Ciel, laisse un message qui promet la paix dans le monde, la foi et la dévotion dans l’Église à deux conditions qui doivent être remplies par « le Saint-Père » : la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie ; répandre la dévotion réparatrice des cinq premiers samedis du mois envers le Cœur Immaculé de Marie (...). Nous voilà plongés dans le malheur parce que les demandes de la Vierge Marie à Fatima n’ont pas encore été accomplies, c’est quand même prodigieux ! En France, la prétendue Libération de 1944, fut en réalité le retour en force de la révolution par la démocratie, le capitalo-socialisme, l’athéisme, le laïcisme, le matérialisme d’un « État Providence » (...).

En 1960, Laurentin et une quantité de théologiens, d’évêques, pensaient qu’il fallait mettre en relief la Corédemption de Marie, et sa médiation universelle. Tout cela a été rayé par ce malheureux concile Vatican II, où la Sainte Vierge est devenue l’ennemie publique n° 1, parce qu’il fallait s’ouvrir au monde, se réconcilier avec les protestants, or les protestants n’y croient pas ! (...). Vatican II, c’est la réforme protestante, humaniste et naturaliste dans l’Église, le culte de l’homme mis à la place de Dieu (...).

Sœur Lucie et Notre-Dame de Fatima.

Le salut aujourd’hui est dans la Vierge Marie seule, c’est pourquoi je voudrais que le Pape et les évêques définissent la Corédemption et la médiation universelle de la Vierge Marie, qu’ils consacrent la Russie au Cœur Immaculé de Marie, comme le Ciel le veut. À ce moment-là, les théologiens produiront de nouveau de grands livres, et les prédicateurs feront de grandes prédications sur la Vierge (...). Pour peu que nos évêques et nos cardinaux parlent, le peuple chrétien s’en ira de nouveau en pèlerinage à Lourdes, à Chartres et à Fatima ! Il faut lui montrer le chemin, à ce pauvre peuple. Le travail des Pasteurs aujourd’hui, c’est de montrer la Vierge Marie comme l’unique espérance d’une humanité menacée de mort.

La Vierge Marie, il faut la prêcher comme Mère de Miséricorde, il faut la prêcher comme Médiatrice de toutes grâces, il faut la prêcher comme la Mère des prêtres, comme l’exemplaire, la sœur aînée des prêtres, des religieux, des religieuses. Si on le fait, nous aurons des vocations, des multitudes de vocations, de saintes vocations de prêtres, de moines et de moniales (...).

Notre travail aujourd’hui, c’est de ne pas fléchir les genoux devant l’idole qu’est l’homme pour l’homme lui-même, et la femme. Non, nous n’adorerons pas l’homme, non, nous n’adorerons pas la femme, parce que nous avons une Femme merveilleuse, à qui nous nous sommes donnés, c’est la Vierge Marie, parce que nous avons un homme qui est l’Homme-Dieu, c’est Jésus-Christ, nous n’en voulons point d’autre (...).

Fatima nous assure que : « À la fin, mon Cœur immaculé triomphera ». Cela annonce une prédication universelle de l’Évangile. Un jour, d’un pôle du monde à l’autre, dans les cinq continents, vous aurez quatre milliards d’hommes qui, à l’annonce du Pape à la télévision mondiale, entonneront le Credo, et ce sera l’humanité tout entière qui louera le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Voilà les promesses de la Vierge Marie, à condition que nous fassions nous même d’abord notre consécration.

Extrait de Théologie Mariale, sermon (S 44)